C'est une bonne nouvelle pour l'Europe : la Commission européenne propose d'accélérer fortement le fonctionnement de la garantie jeunesse, ce fonds arraché par les progressistes européens qui aide les jeunes sans emploi de moins de 25 ans à travers le financement de formation, de stage ou de l'apprentissage dans les quatre mois suivant leur sortie de l’école ou la perte d’un emploi.
La Commission propose ainsi de mettre à disposition immédiatement 1 milliard d'euros pour la lutte contre le chômage des jeunes. Cela permettra d'aider dès cette année jusqu’à 650 000 jeunes européens à accéder à un travail plus rapidement au lieu de 22 000 prévus initialement.
Cette initiative n'est pas du luxe quand actuellement plus d’un jeune européen sur cinq sur le marché du travail ne trouve pas d’emploi.
Cette proposition doit désormais passer devant le Parlement européen et le Conseil européen qui décideront de son avenir.
Voilà un beau dossier que l'Europe met à disposition du Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, et du gouvernement français pour amplifier leurs actions en faveur de l'emploi, de la croissance et de la jeunesse.
La France disposera désormais de 100 millions d'euros au lieu des 30 millions d'euros prévus auparavant.
Au Parlement européen, je serai aux côtés de notre gouvernement, qui lui portera nos positions au Conseil, pour faire en sorte que ce milliard d'euros soit très rapidement mis au service des jeunes français et européens.
mardi 10 février 2015
mardi 27 janvier 2015
Débat sur la taxe sur les transactions financières avec Michel Sapin, Ministre des Finances
Les députés socialistes européens ont reçu ce midi le Ministre des finances Michel Sapin pour un échange sur la taxe sur les transactions financières.
J'ai ainsi pu faire part au Ministre de ma position sur le sujet : une taxe à l'assiette très large pour faire participer réellement la finance à l'économie réelle. Si nous sommes assez ambitieux, c'est 35 milliards d'euros qui pourront être collectés en Europe chaque année (11 pays européens se sont mis d'accord pour mettre en place cette taxe d'ici 2016).
Je suis en accord avec le Président de la République qui plaide désormais pour une taxe la plus large possible. Aucun produit financier ne doit échapper à cette taxe. C'est notre arme majeure pour redonner des traits humains à la mondialisation.
Comment utiliser ces ressources dès lors que nous les aurons collectées? Pour ma part, je suis en faveur de l'utilisation de cet argent pour la lutte contre le changement climatique. La plupart des Etats du monde se sont mis d'accord pour la création d'un fonds vert qui permettra de financer l'adaptation au changement climatique, notamment pour les pays les moins développés et souvent les plus exposés. La contribution européenne à ce fonds pourrait dès lors être renforcée par les recettes de la TTF. Voilà une utilisation intelligente de la finance!
jeudi 22 janvier 2015
mercredi 21 janvier 2015
TAFTA : Hausser le ton pour plus de transparence et de concertation avec la société civile sur ce traité
Les négociations du partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP ou TAFTA) étaient à l’ordre du jour de la Commission environnement au Parlement européen ce matin. Nous discutions en effet de nos recommandations à la Commission européenne concernant ce futur accord qui soulève de nombreuses et légitimes interrogations de la part des citoyens européens.
C’était pour moi « le moment de hausser le ton » pour dire la nécessité absolue de plus de transparence et de concertation avec la société civile sur ce traité. Comme députés européens, nous ne sommes pas suffisamment informés sur les négociations et la Commission doit tenir son engagement de consulter les citoyens dans le cadre d’un organe de concertation permanent composés d’experts, de syndicats, d’associations environnementales et de consommateurs ainsi que de représentants des entreprises.
J’ai redit également que nous serons intransigeants, comme députés, sur le respect des normes sociales, environnementales et sanitaires européennes.
J’ai enfin rappelé que si la Commission négocie, c’est bien le Conseil européen, les parlementaires européens et les Parlements nationaux qui décideront in fine. Si le traité ne nous convient pas, nous aurons donc trois instances pour le rejeter et nous exercerons toute notre vigilance !