En tant que rapporteur du Parlement européen sur la COP 21, j'organisais aujourd'hui avec la Commission européenne une conférence sur les résultats de la session de négociations internationales en matière de lutte contre le changement climatique qui s'est tenue à Bonn du 1er au 11 juin dernier.
Hausse des températures, fonte des glaciers, multiplication des sécheresses et des inondations sont autant de signes que le changement climatique est engagé.
Le réchauffement climatique appelle une réponse urgente, responsable et globale, fondée sur la solidarité de la communauté internationale.
Notre réponse devra être formulée lors de la 21ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP 21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Je débute mon rapport sur la COP 21 en indiquant que la Conférence de Paris ne doit pas être une réunion pour essayer, mais une réunion pour décider!
Pour ce faire, les différentes sessions de négociations internationales doivent inévitablement produire des résultats.
Si ces 10 jours à Bonn ont surtout servi à toiletter un texte de négociation dense et confus de 80 pages, ils ont tout de même permis une meilleure compréhension du projet d'accord et une meilleure appréciation de la marge de négociation des Parties d'ici décembre 2015.
Cet exercice de forme était indispensable pour parvenir, je l'espère sincèrement, à un texte clair, concis, consistant et cohérent d'ici la prochaine session de négociation qui se tiendra à Bonn du 31 août au 4 septembre 2015.
Il sera ensuite temps de se consacrer aux questions politiques plus sensibles telles que : la différenciation entre pays en développement et pays riches, le rôle des pays émergents, l’aide financière et technique aux pays les plus pauvres aussi bien pour s’adapter au changement climatique que pour développer les énergies « vertes », la vérification et le contrôle des mesures prises et bien évidemment le statut légal du futur accord international.