J'ai parrainé au Parlement européen une conférence organisée en partenariat avec l'agence française de développement. Nous avons débattu d'un sujet sur lequel je suis particulièrement investi : la Centrafrique et les moyens pour aider le développement durable de ce pays.
Après m'être rendu personnellement à Bangui au mois de février avec une mission de la sous-commission sécurité et défense du Parlement européen, il est important pour moi de continuer la réflexion afin d'accompagner ce pays à sortir de la crise profonde qu'il endure depuis trop longtemps.
Je l'ai rappelé lors de la conférence : Sécurité et développement sont les deux faces d'une même médaille. En parallèle de l'action militaire, notamment celle de la France avec l'opération Sangaris qu'il faut saluer, nous devons réfléchir aux meilleurs moyens d'assurer l'autonomie de l'Etat centrafricain, en particulier via une politique d'aide au développement efficace. C'est comme cela que nous gagnerons la paix en République centrafricaine.
L'Union européenne utilise actuellement le fonds Bêkou (qui signifie espoir en langue Sango) pour apporter une aide complète à la Centrafrique. Centraliser l'aide, focaliser l'action sur la construction d'un Etat durable et viable, voilà les défis de notre action internationale et de notre partenariat avec la Centrafrique. C'est le défi auquel répond aujourd'hui l'Union européenne.