J'ai reçu ce matin une délégation du Parlement jordanien au Parlement européen à Bruxelles. En tant que vice-président de la délégation pour les relations avec le Mashrek, j'ai été ravi d'échanger avec les parlementaires jordaniens sur les grandes problématiques qui unissent l'Union européenne et le Royaume hachémite de Jordanie : la question palestinienne, la lutte contre le terrorisme ou encore l'accueil des réfugiés du conflit syrien.
Je l'ai affirmé avec force : la Jordanie est un îlot de stabilité dans un environnement tumultueux. Depuis 2011, le Roi Abdallah II a mené des réformes politiques au moment du printemps arabe, notamment la création d'une Cour constitutionnelle ainsi qu'une Commission électorale indépendante. Une politique réformiste, qui avance pas après pas, et qui fait de la Jordanie unpays qui, avec la Tunisie et le Maroc, fait partie du petit club des pays stable de la région.
Pourtant, c'est peu dire que lepays fait face à des tensions très importantes venant de l'extérieur. Fuyant les atrocités du terrorisme et de la guerre civile, plus de 600 000 réfugiés syriens ont jusqu'à présent trouvé refuge en Jordanie. Pour ce qui concerne les Palestiniens, plus de 2 millions de réfugiés sont enregistrés dans votre pays. Pour un pays de 6,5 millions d'habitants c'est un fardeau énorme qui est assumé par votre pays.
Au final, un débat fructueux et important pour le renforcement des relations parlementaires avec ce partenaire majeur de l'Europe au sud de la méditerranée.
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