Lundi 1er juin, j’ai été invité par le Comité européen des Régions à participer à une table ronde consacrée aux énergies renouvelables, dans le cadre des Quatrièmes Assises de la Coopération Décentralisée, à Bruxelles.
Comment favoriser la transition vers des énergies plus vertes ? Comment mieux coopérer pour l’énergie aux niveaux de l’Union Européenne, des Etats et des régions, y compris extra-européens ? J’ai abordé ces questions aux côtés de représentants de ministères, de régions et de villes européennes et africaines, de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine, et du Comité européen des Régions.
Nous avons collectivement reconnu que les territoires sont les maillons clefs de la mise en œuvre de la transition énergétique. Que fait l’Europe en la matière ? Sur les 351,8 milliards d’euros des fonds régionaux de l’Union européenne pour la période 2014-2020, 37 milliards sont consacrés à la transition vers des économies bas-carbone. Les efforts européens pour les énergies renouvelables portent leurs fruits et doivent se poursuivre. Nous pouvons améliorer nos infrastructures, notre coordination, et notre soutien aux régions les moins avancées.
En tant que Rapporteur au Parlement européen sur la 21ème Conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, je propose dans mon rapport d'augmenter la part des énergies renouvelables à 45% du mix énergétique d’ici à 2030.
D’autre part, je souhaite que le secteur des énergies renouvelables bénéficie d’une partie des 315 milliards d’euros du plan d’investissement européen proposé par le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Enfin, je suis favorable au développement de partenariats avec les régions méditerranéennes et africaines, aux potentiels énormes pour les énergies vertes, comme dans le domaine des énergies solaires.
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