Cette semaine, la commission parlementaire Contrôle Budgétaire a adopté mon rapport sur le budget du Parlement européen pour l'année 2013 (24 voix pour et 3 voix contre).
En tant que Rapporteur, mon objectif premier est de m'assurer que l’argent public, venu des contribuables, est employé du mieux possible au Parlement européen.
En ces temps de crise, nous devons apporter notre soutien aux citoyens européens en leur montrant que nous sommes capables d’améliorer, à tous les niveaux possibles, l’efficacité des travaux du Parlement au quotidien.
Depuis novembre 2014, je me suis entretenu avec les douze directions générales du Parlement européen. Ces entretiens m’ont permis d’identifier les domaines dans lesquels des progrès avaient été réalisés depuis un an.
Les améliorations sont nombreuses. La mise en œuvre effective de l’interdiction pour les députés de recruter des membres de leur famille ou leur conjoint et l’efficacité du programme de diminution des impressions des documents au Parlement sont des succès à saluer.
Dans d’autres domaines de réels efforts restent à entreprendre.
Le renforcement des contrôles de la procédure de recrutement des assistants locaux est la priorité de mon rapport. Je souhaite mettre fin aux pratiques douteuses de certains députés.
Au 31 décembre 2013, le Parlement européen comptait 1 785 assistants parlementaires accrédités et 4 860 assistants locaux.
En moyenne, un député a 2 assistants parlementaires accrédités et 6 assistants locaux.
Alors que le nombre d'assistants parlementaires accrédités autorisés est limité à 3, le nombre d'assistants locaux varie considérablement allant de 0 à 43.
Le député qui embauche 43 assistants locaux n'est bien évidemment pas en mesure leur octroyer un salaire digne de ce nom.
Ma proposition a été massivement soutenue par l'ensemble des groupes politiques lors du vote de mon rapport en commission budgétaire.
Le vote en séance plénière est prévu à Strasbourg le mercredi 29 avril 2015.