En tant que rapporteur socialiste sur la lutte contre les fraudes alimentaires, je n’ai eu de cesse de demander un étiquetage obligatoire de l'origine de la viande dans les plats transformés.
Alors que l’obligation d’étiquetage de l’origine existe déjà pour la viande bovine fraîche et qu’elle sera étendue aux viandes fraîches de porc, de volaille, d’ovins et de caprins à partir d’avril 2015, il est tout à fait inacceptable que les consommateurs européens soient toujours dans le flou lorsqu’ils achètent des saucisses (fabriquées avec de la viande de porc), des lasagnes (fabriquées avec de la viande de bœuf), des nuggets (fabriquées avec de la viande de volaille) etc.
Cette opacité n’est pas de nature à restaurer la confiance des consommateurs vis-à-vis des produits préparés à base de viande.
Il est nécessaire que les produits transformés portent également l'inscription de leur pays d'origine.
Sur cette question, la Commission européenne continue de faire la sourde oreille en ne proposant pas de nouvelle législation depuis le scandale des lasagnes à la viande de cheval.
Pour maintenir la pression politique sur la Commission européenne, le Parlement européen a adopté aujourd'hui une résolution qui demande la mise en place d’un étiquetage obligatoire du pays d’origine de la viande utilisée comme ingrédient dans les produits transformés.
Je me réjouis du rejet de la totalité des amendements déposés par la droite européenne qui a tout mis en œuvre depuis plusieurs mois pour affaiblir le texte!
La protection des consommateurs doit prévaloir sur les intérêts économiques de l'industrie agroalimentaire!