Le blog de Gilles Pargneaux

L'Europe toujours au coeur des politiques locales

J'ai poursuivi aujourd'hui mes visites de terrain comme député européen, des visites qui me permettent de m'imprégner des dossiers locaux de ma circonscription et d'enrichir mon travail de parlementaire. Cette entreprise de renommée mondiale, première dans le domaine de l'amidon, développe sa recherche et développement en permanence, invente des nouvelles techniques plus environnementales et se refuse à utiliser les OGMs dans ses fabrications. Nous avons parlé de la négociation de l'accord TAFTA (sur laquelle je suis rapporteur pour les socialistes), qui inquiète cette entreprise qui travaille à l'international. Si les échanges commerciaux sont nécessaires à la croissance de Roquette (qui ne survivrait pas à une politique protectionniste), l'entreprise a besoin d'une Europe forte dans les négociations, une Europe qui ne cède pas face à la concurrence déloyale de produits américains qui ne répondent pas aux même standards que les nôtres en matière de sécurité alimentaire ou d'environnement. 
Après un excellent déjeuner au restaurant du Lycée professionnel Ile de France, que je remercie de son accueil, nous avons visité, avec la Conseillère régionale Catherine DE PARIS, le centre hospitalier d'Armentières.

Reconnaissance de l'État palestinien par le Parlement européen

Le Parlement européen se prononcera ce jeudi 27 novembre à Strasbourg sur la reconnaissance de l’Etat palestinien. A mon initiative, le groupe socialiste et démocrate a en effet présenté une résolution, que la Conférence des Présidents a accepté ce jeudi 20 novembre d’inscrire à l’ordre du jour de la plénière de la semaine prochaine et qui sera débattue le mercredi 26 novembre avant un vote le 27 novembre à Strasbourg.
La montée continue des tensions à Jérusalem, mais aussi la déstabilisation de l'ensemble du Proche-Orient avec Daesh, nous oblige à agir. Face à la reprise de la colonisation en Cisjordanie et la recrudescence des violences à Jérusalem-Est, nous devons envoyer un signal politique fort. La reconnaissance de l'État de la Palestine doit permettre un apaisement durable entre Israéliens et Palestiniens.
Cette résolution s’inscrit dans un contexte favorable : le gouvernement suédois a reconnu l’Etat palestinien le 30 octobre dernier et la Chambre des communes (Royaume Uni) le 13 octobre.

Horizon Europe : pour mieux comprendre les institutions européennes

J'étais présent ce soir à la Faculté des Sciences Politiques, Juridiques et Économique de l'Université de Lille 2 afin de participer au débat organiser par les étudiants dans le cadre du projet Horizon Europe. Devant plus de 60 personnes, majoritairement des étudiants, nous avons présenté ce projet qui a permis à trois citoyens de rencontrer à Bruxelles des européens de 18 nationalités différentes, pour discuter notamment des institutions européennes mais également pour apprécier les relations existantes entre les citoyens de l'Union européenne.

L'engagement sino-américain pour le climat, première bataille gagnée

François Hollande a eu raison de déclarer le 11 novembre que la Grande guerre du 21ème siècle est celle que nous devons mener contre le réchauffement climatique. Si nous la perdons, les désastres que nous provoquerons seront au moins aussi lourds sur le plan humain: une élévation de 80 cm des eaux engendrera déplacements de populations, réfugiés et conflits locaux en cascade... Mais pour la gagner, c'est la communauté internationale dans son ensemble qui devra s'allier. De ce point de vue, l'accord intervenu hier entre Pékin et Washington, en marge du sommet de coopération économique de l'Asie-Pacifique (APEC), sur une réduction commune de leurs émissions de gaz à effet de serre est une très bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui ne veulent pas repartir de la Conférence du climat à Paris en 2015 avec un accord non-contraignant comme celui qui nous avait tant déçus, nous qui représentions officiellement l'Union européenne, à Copenhague. Les deux premiers pollueurs de la planète représentent en effet à eux seuls 45 % du total des émissions de CO2 et cet effort américain s'apprécie d'autant plus que les Républicains, qui y sont défavorables, sont majoritaires au Congrès américain.