Le blog de Gilles Pargneaux

OGMs: on avance...

La commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen a adopté ce matin le rapport sur les OGMs. Rapporteur pour mon groupe politique, je suis satisfait du résultat obtenu. Cette proposition facilitera la décision des États membres souhaitant restreindre ou interdire la culture d'OGM sur leur territoire. Ils pourront, à l’avenir, invoquer des motifs nouveaux: la politique environnementale, des raisons socio-économiques, la nécessité d'éviter la présence d'OGM dans d'autres produits agricoles. C'est une réelle avancée pour notre sécurité alimentaire, les citoyens et les autorités politiques seront les décideurs en dernière instance en ce qui concerne les organismes génétiquement modifiés.

Les négociations continuent désormais avec le Conseil. La protection des consommateurs sera le socle de mon discours et la ligne rouge de mon vote. Je vous tiendrai bien sur informés de l'évolution du dossier à chaque nouvelle étape.

Palestine, OGM, TAFTA, Eurométropole, Lutte contre le terrorisme... ma semaine de député européen

Ma priorité de cette semaine au Parlement européen à Bruxelles, où nous nous retrouverons à la fois en Commissions, en groupe Socialiste et Démocrate et en "mini-plénière", c'est de faire avancer mon projet de résolution législative pour que le Parlement européen reconnaisse l'existence de l'État palestinien. J'ai déposé un texte en ce sens en groupe socialiste et démocrate et je souhaite que cette résolution soit adoptée à l'occasion de la prochaine session plénière du Parlement européen du 24 au 27 novembre 2014. Le Parlement européen doit aider les autorités palestiniennes et israéliennes à sortir de l'impasse diplomatique dans laquelle se trouve aujourd'hui le conflit israélo-palestinien. Il y urgence à agir. L'Union européenne prône la solution des deux États pour régler le conflit israélo-palestinien. Soyons clairs : cette solution ne verra le jour qu'avec la reconnaissance de l'État de Palestine. La montée des tensions à Jérusalem-Est, mais aussi dans l'ensemble de la région avec Daesh, nous oblige à sortir d'un statu quo qui ne fait qu'alimenter les haines et les ressentiments au Proche-Orient. 

Avec SumsOfUs pour parler de mon travail sur les OGM

J'ai reçu ce lundi les représentants de l'organisation internationale SumOfUs venus me remettre, comme Vice-président de la Commission ENVIronnement au Parlement européen, une pétition signée par 165184 citoyens contre les OGMs. Recevoir celle et ceux qui, par leur militantisme, informent et mobilisent les citoyens sur les dossiers examinés au Parlement européen est une partie de mon travail parlementaire comme le sont les visites sur le terrain que j'organise, il y a 10 jours à Douai ou cette semaine à Valenciennes. Ce sont des moments qui nourrissent mon travail de Parlementaire.
Les pétitionnaires rassemblés par SumOfUs demandent le retrait du droit de regard octroyé aux firmes de biotechnologies dans l'examen des demandes d'autorisations des OGMs (phase 1) et l'élaboration d'une législation européenne solide qui permettra aux Etats membres d'interdire les OGMS sans risquer des recours juridiques des firmes. Ces deux revendications font partie des points que je défends comme Rapporteur socialiste sur la Directive OGM. Je travaille à les faire adopter dans un compromis par les conservateurs avant le vote de la semaine prochaine. Dans le rapport de force qui doit permettre le consensus, les mobilisations citoyennes sont une force que je salue.

Cette semaine au Parlement européen

Cette semaine au Parlement européen, nous discuterons Ebola, politique du climat et de l’énergie, OGM toujours et du combat contre Daesh. Lundi je reçois les représentants de l’association SumOfUs qui souhaitaient me remettre une pétition contre les OGM. Mardi matin, en Commission des Affaires étrangères, nous nous pencherons sur le conflit avec l'"État islamique" (EI), en présence de Masrour Barzani, chef du Conseil national de sécurité du Kurdistan irakien, à la pointe du combat contre Daesh. La discussion fait suite aux débats sur Kobané et les combattants européens pour l'EI lors de la session plénière de septembre.