En commission Contrôle budgétaire, je viens de présenter mon rapport sur l'aide au développement de l'Union européenne en Asie centrale.
Dans ce rapport, j'examine comment la Commission européenne et le Service européen pour l'action extérieure ont planifié et géré l'aide au développement en faveur des républiques d'Asie centrale (le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan) sur la période 2007-2012.
Selon moi, la Commission européenne aurait pu et aurait dû se montrer plus rigoureuse dans la gestion de ses programmes d'appui budgétaire au Tadjikistan et au Kirghizstan et subordonner cet appui à l'adoption de mesures spécifiques de lutte contre la corruption.
Dans l'indice de perception de la corruption publié par l'organisation Transparency International, les républiques d'Asie centrale ont toutes obtenu des notes inférieures à 28 sur 100 en 2011. Le Kirghizstan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan étant parmi les 10% des états les plus mal classés sur les 182 pays examinés.
Une telle corruption endémique risque à terme d'entacher la réputation de l'Union européenne et de diminuer l'efficacité de ses programmes d'appui sur le terrain.
J'ai conclu mon intervention en demandant à la Commission européenne d'allouer une aide financière sur la base des progrès réalisés par les pays partenaires plutôt que sur leurs promesses de réformes.
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