Voyant que j'avais signé l'appel #ONEVOTE2014 pour demander à "l'Union européenne d’honorer sa promesse de soutenir les populations les plus pauvres de la planète", un twittos a réagi un peu vivement en souhaitant que l'aide revienne d'abord aux Européens parce que l'aide européenne n'est "pas contrôlée" et "détournée". Je voulais lui répondre sur ces deux points.
S'agissant du contrôle de l'aide au pays en développement, votre réflexion est juste mais les contrôles existent. Le surveiller est précisément une partie du travail de la Commission de contrôle budgétaire du Parlement européen, commission dans laquelle je suis très investi. J'ai ainsi présenté lundi un rapport sur l'aide en Asie centrale en mettant en lumière le problème de la corruption qui touche ces pays. J'ai notamment indiqué que "dans l'indice de perception de la corruption publié par l'organisation Transparency International, toutes ces Républiques ont obtenu des notes inférieures à 28 sur 100 en 2011. Le Kirghizstan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan étant parmi les 10% des états les plus mal classés sur les 182 pays examinés. "
Enfin, j'ajoute que, dans le monde tel qu'il est, la pauvreté là-bas et la pauvreté ici sont inter-connectée. Je l'ai dit fortement au sujet d'Ebola, ne pas lutter contre l'épidémie qui frappe l'Afrique, c'est à la fois ne pas agir de manière solidaire et faire courir un grand danger potentiels aux Européens !
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