Le Parlement européen se réunit en mini-session plénière les 2 et 3 février à Bruxelles. Les débats et les votes porteront principalement sur les questions suivantes:
Une meilleure gestion des déchets électriques et électroniques. Le Parlement se prononcera jeudi 3 février sur la collecte et le recyclage, les formalités administratives et l'exportation illégale de déchets électriques et électroniques. Des réfrigérateurs hors services aux téléphones dont on ne veut plus, le volume de ce type de déchets croît rapidement en Europe.
Tunisie : débat sur la révolution de jasmin. Nous débattrons de la situation politique fragile en Tunisie et adopterons une résolution sur les relations avec l'UE à l'avenir. Le vote de la résolution (jeudi) sera précédé d'un débat avec Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères, mercredi 2 février.
Sud-Soudan : Nous débattrons avec Catherine Ashton du référendum qui s'est tenu récemment sur l'indépendance du Sud-Soudan. De nombreux défis sont à venir, notamment la délimitation des frontières, la répartition des revenus pétroliers et la création d'un État viable. Les résultats partiels mettent en lumière le fait que les électeurs ont soutenu la séparation de Juba du nord du pays.
Roms : reconnaissance par l'UE du génocide lors de la seconde guerre mondiale. En ouverture de la session, Jerzy Buzek, Président du Parlement européen, fera une déclaration sur la reconnaissance du génocide des Roms par l'UE qui sera suivie d'un débat. Au cours de la seconde guerre mondiale, des dizaines de milliers de Roms ont été assassinés dans les territoires occupés de l'Est et beaucoup d'entre eux ont péri dans les camps d'extermination du régime nazi.
Débat sur la hausse des prix alimentaires. Depuis 2009, les prix des denrées alimentaires ont augmenté à travers le monde et ont fait preuve d'une extrême volatilité, phénomène qui affecte producteurs et consommateurs européens et des pays en développement. Nous aborderons les moyens de faire face au problème, en particulier la spéculation sur les produits dérivés en matières premières agricoles en opposition avec la nécessité d'assurer un meilleur accès aux aliments.
Mettre fin à la "guerre de la banane" qui dure depuis plus de 16 ans. Le Parlement devrait contribuer à mettre fin au différend commercial le plus long de l'histoire, en donnant son assentiment à l'accord de Genève du 15 décembre 2009 concernant les droits de douane sur les bananes. Nous souhaitons rappeler néanmoins que cet accord ne répondra pas entièrement aux intérêts légitimes de toutes les parties.
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