Le blog de Gilles Pargneaux

Question sur l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Union européenne

En tant que membre de la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire, j'ai posé la question suivante à la Commission européenne : quelles mesures  législatives et concrètes compte prendre la Commission européenne pour instaurer au plus vite une taxe carbone aux frontières de l'Union européenne?

Cette contribution climat énergie est censée intégrer le coût de la pollution en carbone et taxer les biens et services en fonction des émissions de CO2 qu'ils génèrent.

La publication, fin juin, d'un rapport rédigé en commun par l'O.M.C. et le Pnue sur les liens entre commerce et changement climatique change la donne.

Crise du lait : il y a urgence !

 La crise qui touche actuellement le secteur laitier montre à quel point la dérégulation libérale à l'échelon européen a des conséquences sur nos économies locales.

 

C'est pour échanger sur le sujet que je serai les jours prochains, sur le terrain, au plus près des producteurs laitiers.

 

Je serai :

 

- vendredi 25 septembre dans le département de la Somme, pour une conférence de presse à Amiens, en présence de Nicolas Dumont, maire d'Abbeville

 

- vendredi 25 septembre dans le département de l'Aisne, à Laon

 

- lundi 28 septembre à Lille où j'organiserai également une rencontre avec les médias. Seront présents : Marc Tarabella, député européen socialiste belge, membre de la commission agriculture au Parlement, Paul Raoult, sénateur maire socialiste de Le Quesnoy et d'un représentant de l'Association départementale des producteurs laitiers.

 

- Je serai prochainement à Rouen, dans le département de la Seine Maritime et à Argentan dans l'Orne.

 

Nous ferons entendre la voix des socialistes européens qui réclament des mesures d'urgence pour parvenir à une remontée des prix aux producteurs, aujourd'hui en grande difficulté. Nous défendons également la création d'un fonds financier européen  pour apporter une aide en trésorerie aux producteurs.

 

 

Pourquoi j’ai voté non au candidat désigné Barroso

 

Le groupe des Socialistes et des Démocrates auquel j’appartiens au Parlement a confirmé par son vote aujourd'hui, comme l'avait annoncé son Président Martin Schulz, qu'il ne pouvait voter en faveur de l'investiture de José Manuel Barroso.

Des promesses illusoires, qui n'engagent que ceux qui les reçoivent !

Suite à l'audition de M. Barroso, président de la Commision européenne, par le Groupe de l'alliance progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen à laquelle j’appartiens, la délégation socialiste française a décidé de voter contre sa reconduction.
 
Le Président sortant continue à sous-estimer la gravité de la crise économique et sociale qui frappe l'Europe et le monde.