La nomination de Ségolène Royal à la tête du nouveau ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie est une très bonne nouvelle.
Ségolène Royal n'est pas une novice sur les questions environnementales. Il y a 22 ans jour pour jour, elle était nommée Ministre de l'environnement dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Ses expériences ministérielles suivantes lui confèrent une excellente connaissance de l'appareil de l’État.
Élue à la tête de la région Poitou-Charente depuis 2004, Ségolène Royal a mené plusieurs actions dans le domaine de la croissance verte et des éco-industries.
Son expérience et ses convictions permettront à la France d’être à la pointe des politiques européennes énergétiques et environnementales.
Dans la perspective de la 21ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 21) qui se tiendra à Paris en 2015, l’engagement politique de Ségolène Royal aidera sans aucun doute l’Union européenne à obtenir un nouvel accord international contraignant et ambitieux sur le climat. Membre de la commission environnement au Parlement européen, je défendrai personnellement une position forte, axée sur un objectif de réduction de 40% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 puis de 60% en 2040 (par rapport à 1990), pour que l’Union européenne maintienne une approche ambitieuse et exemplaire.
Enjeu planétaire, l’écologie est porteuse de croissance, d’emploi, d’innovation, d’amélioration de la qualité de vie et de renouveau démocratique. En tant que membre du Comité pour la fiscalité écologique depuis 2012, je continuerai à assurer auprès de Ségolène Royal une évaluation des expériences engagées par nos partenaires européens en matière de fiscalité écologique, pour s’inspirer des réussites et éviter les écueils rencontrés par les pays s’étant engagés dans cette voie.
La nomination de Ségolène Royal est donc un gage de sérieux et de crédibilité vis-à-vis des Français et des Européens.