Lors de mon intervention en séance plénière sur l'urgence lié au virus Ébola qui pourrait faire 20 000 victimes avant la fin de l'année et à cause duquel un million d'africains sont mis en quarantaine, j'ai tenu à saluer l'effort de la Commission européenne avec le déblocage de 152 millions d'euros d'aide aux pays de l'Afrique de l'Ouest.
J'ai donné également quelques pistes en ce qui concerne l'utilisation de cette somme, avec par exemple l'augmentation du nombre et de la capacité des centres de traitement disposant de services d'isolement, le déploiement de personnels qualifiés, l'installation de davantage de laboratoires mobiles, la mise en place de ponts aériens, ou la création d'un réseau régional de centres de traitement... Ce sont autant d'actions utiles qui peuvent être mises en oeuvre dans l'urgence.
Les États membres doivent aussi organiser une réunion extraordinaire des ministres européens de la santé pour évoquer cette pandémie. Grâce à la décision sur les menaces transfrontières graves pour la santé, dont j'ai été le rapporteur au Parlement, l'Union Européenne doit réaliser un véritable inventaire des installations sanitaires susceptible d'accueillir des patients. Nous pourrions enfin activer le réseau de laboratoire européen sur la détection de pathogènes hautement infectieux et être en contact étroit avec le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
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