Le changement climatique appelle une réponse urgente, responsable et globale, fondée sur la solidarité de la communauté internationale.
C’est pourquoi en 1997, le Protocole de Kyoto a fixé des objectifs contraignants de réduction des gaz à effet de serre pour 37 pays industrialisés et l’Union Européenne, et ce jusqu’en 2012.
L’amendement de Doha, adopté en décembre 2012, instaure une deuxième période d’engagement du Protocole de Kyoto (2013-2020) et prévoit notamment 18% de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les Etats membres de l’UE. Mais pour entrer en vigueur, cet amendement doit être ratifié par les trois quarts des 192 parties signataires (soit 144 parties).
Pour l’instant, aucun Etat membre de l’UE n’a ratifié l’Amendement de Doha au Protocole de Kyoto, bien que la procédure soit engagée dans plusieurs Etats, comme la France. Il est urgent que le processus de ratification s’accélère.
Un cap important pour l’Europe a été franchi ce mercredi 10 juin : le Parlement Européen a ratifié l’Amendement de Doha au Protocole de Kyoto (à 584 voix pour et 59 contre). Ce vote adresse un signal politique fort aux Etats partenaires de l’Union européenne dans la négociation d’un nouvel accord mondial.
Le changement climatique est un des plus gros défis pour l’humanité. Il ne peut être affronté que par un engagement collectif et rapide à l’échelle globale.
En tant que Rapporteur du Parlement européen pour la COP 21, je considère que la ratification de l’Amendement de Doha est une étape intermédiaire essentielle avant l’adoption d’un nouvel accord international à Paris à la fin de l’année.
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