Le blog de Gilles Pargneaux

"Un Etat palestinien, ce n'est pas un passe-droit mais un droit."

C'est avec fierté que j'ai suivi ce matin les débats à l'Assemblée nationale sur la reconnaissance de l'Etat palestinien. La position du gouvernement français, exprimée par le Ministre des Affaires étrangère est sans ambiguïté: "Un Etat palestinien, ce n'est pas un passe-droit mais un droit." a-t-il conclu. Auparavant, il avait rappelé que la position "constante" des gouvernements français a toujours été de dire que "Israël et la Palestine ont le droit chacun à un État". Je me réjouis aussi de ce souhait réaffirmé de "sortir de l'impasse diplomatique": "La France veut créer les conditions d'un effort collectif international en faveur de la paix", a-t-il indiqué en relançant l'idée d'une conférence sur le Proche-Orient que la France est prête à accueillir.

 

UN PLAN DE 315 MILLIARDS, UN PETIT RUISSEAU QUI FAIT UNE GRANDE RIVIERE

Enfin on parle de croissance et d’emploi en Europe et au Parlement européen !
En 5 ans, José Manuel Barroso n’avait jamais tenu un tel discours. Pour la première fois depuis bien longtemps l’Europe n’utilise plus le langage de l’austérité mais celui de la croissance.
Enfin, nous avons un plan concret qui peut permettre de sortir l’Europe de la crise !
Dans un contexte de réduction des investissements en Europe, alors que « l’argent est rare », nous avons en effet devant nous un fonds d’investissement de 315 milliard d’euros qui doit permettre la création de 1.3 millions d’emplois et une augmentation du PIB de 2.3%.

La plénière en bref - Les points importants de la prochaine plénière pour la délégation socialiste française au Parlement européen

Briefing de plénière - novembre II 2014

On débattra cette semaine de la reconnaissance de l'Etat palestinien à Strasbourg

À la demande de la droite européenne, l'organisation de mon initiative sur la reconnaissance de l'État palestinien a été modifiée. Le Parlement européen s'est ainsi majoritairement prononcé pour qu'un débat ait lieu ce mercredi mais que le vote sur la résolution soit repoussé à la session plénière de décembre.
Si j'étais personnellement en faveur d'un vote dès ce jeudi 27 novembre, je comprends l'importance de donner du temps aux groupes politiques européens afin qu'une majorité homogène se dessine en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien vivant en paix aux côtés d'un État israélien en sécurité.
Désormais, l'Europe doit aider à l'avènement de la paix. Je pense que la reconnaissance par le Parlement européen de l'État de la Palestine, qui accompagne un tel mouvement de reconnaissance en Europe, peut y contribuer. Reconnaitre maintenant l'État palestinien c'est soutenir le processus de paix et soutenir les efforts de la haute représentante Federica Mogherini.