Le travail parlementaire a repris cette semaine. Le bilan de la semaine est déjà important puisque je me suis occupé de trois sujets politiques majeurs de l'actualité.
Les OGM d'abord. L'Union européenne s'est ressaisie du dossier après des années de blocages. En tant que rapporteur pour le groupe socialiste sur ce sujet, je serai amené à définir la position de mon groupe politique. Je serai évidemment stricte sur l'encadrement de cette directive : les Etats et la volonté des citoyens doivent primer sur les intérêts industriels. Mon engagement sera donc de renforcer le texte pour permettre légalement l'interdiction des OGM aux pays qui le souhaitent.
La crise Ébola. Mercredi 3 septembre, j'ai participé à l'audition du Commissaire européen Tonio Borg sur la prolifération de la crise Ebola en Afrique de l'Ouest. J'ai interpellé le Commissaire sur l'étrange situation dans laquelle nous nous trouvons. En effet, l'Union européenne dispose d'outils pour encadrer collectivement ce genre d'évènements sanitaires mais semble peu incline à s'en servir. Je suis très investi dans le sujet étant donné que j'ai été le rapporteur du texte qui les a créés et/ou renforcés! En tant que rapporteur pour les menaces transfrontières graves pour la santé, j'ai ainsi permis à l'Europe d'avoir des outils plus efficaces pour contenir ce genre d'épidémie et aider nos voisins. Je regrette que ces outils ne soient pas mieux utilisés pour faciliter par exemple le rapatriement du personnel de santé en Europe, améliorer la recherche dans le domaine de la santé... L'épidémie Ébola a déjà fait plus de victimes en 6 mois qu'en 40 années d'existence, une réponse coordonnée de l'Europe est une nécessité. Encore une fois, plus d'Europe permettrait plus de protection.
La situation en Palestine après le conflit de cet été. Nous avons reçu le jeudi 4 septembre, les ambassadeurs de l'Union européenne en Palestine et en Israël pour discuter avec eux des suites des récents évènements à Gaza. L'Union européenne a la volonté d'être au cœur du travail diplomatique qui permettra de réunir et de réconcilier les anciens dirigeants. C'est une ambition que je salue. Comme nous l'avons dit lors de cette réunion, après le cessez-le-feu, le dialogue doit absolument reprendre entre Israël et la Palestine. Un statu quo n'est pas acceptable car nous risquons de connaitre des épisodes sanglants similaires à l'avenir. Je le répète : la paix n'est pas un mot qui a disparu dans cette région du monde. La solution des deux États, l'un palestinien, l'autre israélien, doit constituer notre horizon politique.
Voilà les grands débats qui ont animés cette semaine au Parlement européen et qui continueront de rythmer mon activité de député européen prochainement.
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