La France vient de prendre fortement position en faveur d'une Europe de la croissance et de l'emploi. La présidence française vient en effet d'envoyer un document énumérant ses priorités pour les cinq années à venir en Europe.
C'est une Europe ambitieuse et une Europe de croissance qui s'y dessine.
Avec un plan de 240 milliards d'euros pour cinq ans, une stratégie d'investissement bien plus importante que ne le fut le plan Marshall prend forme. Les grandes infrastructures, la recherche, l'énergie, la formation et la santé sont les priorités de la France dans sa stratégie d'investissement. Je m'en réjouis.
L'action forte en faveur de la jeunesse, la lutte implacable contre le chômage des moins de 25 ans ou encore l'élaboration d'une politique industrielle européenne sont des propositions que je défends personnellement depuis un certain temps et qui se retrouvent aujourd'hui en haut de l'agenda européen de la France. Je m'en félicite.
Enfin la flexibilisation des règles du pacte de stabilité me parait également une nécessité à l'heure où les citoyens européens ont largement rejeté le dogme de l'austérité qui leur a été imposé depuis le début de la crise.
Il faut désormais convaincre nos partenaires européens et les partis progressistes européens du bien fondé de ces propositions. Les socialistes français seront vigilants pour que ces hautes ambitions se traduisent bien en actes concrets tout au long des cinq années de travail de la future Commission européenne.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.