Comme je l'avais déclaré récemment, les coups de communication de Marine Le Pen sur la formation d'un groupe parlementaire au sein du Parlement européen n'étaient que du bluff.
Mme Le Pen n'aura pas de groupe parlementaire, ne pourra pas disposer de responsabilités au sein du Parlement européen et ne pourra pas "détruire de l'intérieur" ce que les européens ont construit depuis 60 ans. Elle n'a en effet pas réuni les 7 nationalités différentes nécessaires à la formation d'un groupe parlementaire au Parlement européen.
Le masque de respectabilité qu'a voulu se construire ce parti vient de prendre un sérieux coup. L'UKIP britannique n'a pas voulu s'allier avec lui car il le jugeait antisémite, idem pour les partis europhobes danois et finlandais. Au final, avec huit fois plus de députés que lors du précédent mandat, Marine Le Pen aura aussi peu d'influence au Parlement européen que lorsque son parti en comptait trois.
Voilà le premier mensonge de ce parti qui prend forme et qui jette une lumière crue sur les engagements fallacieux que la présidente du Front National a pris lors de la campagne des européennes auprès des français.
Cette défaite du Front National ne doit cependant pas stopper notre combat contre ses idées délétères. Les socialistes et les forces de gauche doivent démontrer par des propositions et des actions très concrètes que l'Europe peut toujours être un horizon d'espérance, que l'Europe réorientée sera la solution à la crise que nous connaissons depuis trop longtemps. C'est à cette mission que nous nous attellerons au Parlement européen pour la suite de cette législature.
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