Les perturbateurs endocriniens, ces substances qui bouleversent nos hormones et sont à l'orgine de nombreux déréglements humains, sont de plus en plus présents autour de nous. Beaucoup d'études scientifiques confirment leurs effets néfastes sur l'homme. On se souvient des cas du Bisphénol A présent dans les biberons ou bien de l'exposition aux pesticides dans les régions agricoles qui engendrent une importante baisse de la fécondité de l'homme depuis 20 ans.
Face à ce constat, des pays, la France notamment, pressent la Commission européenne d'établir une stratégie de lutte à l'échelle de l'Union pour encadrer les perturbateurs endocriniens, définir clairement leur nature pour permettre une action concertée efficace et enrayer les inquiétantes détérioration de notre santé. Cette stratégie, promise en 2013 puis repoussée à la fin de l'année 2013, se fait toujours attendre. Les lobbies industriels semblent jouer leur va-tout pour repousser dans les calendes grecques ce début de législation.
C'est pour cette raison que j'ai interpellé l'exécutif européen : une réponse doit être apportée à cette situation urgente, et ce avant les élections européennes du 25 mai 2014.
J'ai donc posé trois questions à la Commission européenne : Quand va-t-elle enfin publier cette stratégie européenne pour les perturbateurs endocriniens? Des actes législatifs sont-ils en préparation pour diminuer l'utilisation et l'exposition aux pesticides, vecteurs importants de perturbateurs endocriniens? La méthodologie employée pour évaluer les dangers des perturbateurs endocriniens sera-t-elle assez ambitieuse car différentes existent et ne sont pas toutes aussi restrictives les unes que les autres?
Je suis désormais dans l'attente des réponses de la Commission européenne que je vous ferai parvenir immédiatement car ce sujet est, d'après moi, une urgence sanitaire que l'Europe ne peut plus ignorer davantage.
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