Du 28 au 30 octobre, je me suis rendu en Algérie avec une délégation de députés européens chargés des relations parlementaires avec les pays du Maghreb. Nous nous rendons régulièrement dans les pays de la rive sud de la Méditerranée pour renforcer, et parfois créer, nos liens avec le monde politique et associatif de nos partenaires.
Rien n'est plus efficace que des déplacements sur le terrain pour comprendre la réalité et les problématiques de nos pays voisins, réalités qu'il est nécessaire d'avoir à l'esprit lorsque nous légiférons, par exemple, sur des accords de libre-échange ou de mobilité avec eux.
Il s'agit, déjà, de la deuxième fois que je me rends en Algérie cette année. Si la première mission était menée sous l'égide du groupe socialiste du Parlement européen et s'intéressait spécialement aux questions de la jeunesse, cette nouvelle mission fut transpartisane et judicieuse dans la mesure où l'Algérie se trouve à un peu moins d'un an de ses prochaines élections présidentielles. J'ai ainsi eu la chance de m'entretenir avec des personnalités politiques de premier plan, telles que le ministre des affaires étrangères , le Président du Parlement algérien et de nombreux députés.
Ces rencontres sont d'autant plus importantes pour moi que je me suis personnellement engagé dans un renforcement des relations entre l'UE et le Maghreb mais aussi entre les pays du Maghreb eux-mêmes. Leurs relations sont aujourd'hui a minima, avec seulement 2% de leurs échanges commerciaux qui sont réalisés au sein du Maghreb, par conséquent une plus grande intégration et une plus grande compréhension entre ces pays ne pourra être que bénéfique à l'ensemble de la région méditerranéenne. Participer à ce rapprochement pour mieux évoluer ensemble est l'un des combats dans lequel je me suis particulièrement investi au cours de ce mandat européen.