La France
est le pays européen avec le taux le plus important de produits alimentaires
contenant de la viande de cheval, selon les résultats des tests pratiqués à la
suite du scandale de la viande de cheval faussement estampillée bœuf.
Environ 13,3% des 353 tests effectués en France se sont révélés
positifs, alors qu'en moyenne 4,66% l'étaient au sein de l'UE, soit près d'un
produit sur 20, a indiqué la Commission européenne mardi dans un communiqué.
La France est suivie par la Grèce (12,5% des 288 tests), la
Lettonie (10% des 70 tests) et le Danemark (9,1% des 99 tests).
En Grande-Bretagne et en Irlande, d'où le scandale était parti à
la mi-janvier, aucun produit testé ne contenait de viande chevaline.
Au total, 4.144 tests ADN ont été pratiqués dans les 27 pays de
l'Union européenne, soit plus que les 2.250 recommandés par la Commission lors
du lancement le 15 février d'un plan d'action visant à restaurer la confiance
des consommateurs, ébranlée par la crise de la viande de cheval. 193 de ces
tests ont révélé la présence d'ADN de cheval, soit 4,66%.
Par
ailleurs, les 3.115 contrôles effectués sur des carcasses de cheval ont indiqué
la présence de phénylbutazone, un anti-inflammatoire interdit dans
l'alimentation humaine, dans 0,5% des cas.
En France, aucun des 215
prélèvements n'a révélé de présence de phénylbutazone.
Face aux résultats de ces
tests ADN, le Parlement européen a décidé de se saisir de cette question.
La commission parlementaire environnement,
santé publique, sécurité alimentaire va
rédiger une résolution sur le scandale sanitaire de la crise chevaline. J’ai
été nommé rapporteur sur ce texte pour le groupe S&D.
Dans le cadre de mon travail parlementaire, je vous tiendrai
bien évidemment informés de l’évolution des négociations sur ce dossier.