Alors que nous débattons de l'ajout d'un volet croissance au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union européenne, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) vient de lancer un appel pour faire respecter le contrat social européen. Alors que les recommendations européennes en matière de résolution de la crise de la dette publique sont exclusivement orientées vers la réduction des déficits et que la crise économique conduit aux restructurations d'entreprises ainsi qu'au chômage, le dialogue social constitue un processus décisif pour permettre d'offrir des perspectives aux salariés et de construire un consensus sur une stratégie économique de sortie de crise.
Il faut cependant reconnaître que les partenaires sociaux ne sont pas pris en compte à leur juste valeur, en particulier par les recommandations de la Commission européenne. Leur rôle reste encore à définir au sein de la gouvernance économique européenne et en particulier dans le cadre de l'adoption des plans nationaux de réformes.
Alors que certaines recommandations de la Commission européenne constituent de fait des préconisations en matière salariale, je partage avec la Confédération Européenne des Syndicats (CES), l'idée selon laquelle la fixation des salaires doit rester une compétence nationale et être traitée conformément aux pratiques et aux systèmes de relations du travail nationaux.
Je vous invite à lire la résolution de la CES en cliquant sur le lien ci-dessous:
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