Les Nordistes se sont fortement mobilisés dans cette élection présidentielle avec une participation de 77,89%.
Plusieurs faits majeurs sortent de ce scrutin, et ils sont incontournables.
Le premier, c’est que François HOLLANDE est, dans notre département (27,97% des suffrages), dans notre région, en tête du premier tour. C’est un acte de confiance dans le projet présenté devant nos concitoyens pour redresser notre pays dans la justice, pour maîtriser la finance, pour retrouver la croissance et l’emploi, pour réduire la dette, pour protéger notre industrie, pour promouvoir les valeurs de la République, pour préparer l’avenir et notamment la transition énergétique.
Le second fait majeur du scrutin, et il est sans appel, c’est que le premier tour représente une sanction du quinquennat qui s’achève et un désaveu du candidat sortant dont le discours, tout au long de ces derniers mois, a fait le jeu de l’extrême-droite.
Car c’est le dernier élément qu’il faut regarder en face ce soir : jamais le Front national n’avait atteint un tel niveau dans une élection présidentielle. C’est un nouveau signal qui appelle un sursaut dans la République et une compréhension non pas simplement des colères, mais de ce qui travaille notre pays dès lors qu’il n’est pas porté avec fierté sur ce qui doit l’élever, et qu’il est parfois abaissé, amoindri. Et c’est ce qui s’est passé depuis cinq ans.
Au terme de ce premier tour, François HOLLANDE est le candidat du rassemblement pour le changement. Ce rassemblement doit être le plus large possible. Il concerne d’abord les forces de Gauche et les écologistes, dont il est aujourd’hui le premier représentant.
Il est aussi le candidat de rassemblement de tous les citoyens attachés à une République enfin exemplaire, soucieux de l’impartialité de l’Etat, candidat de tous les Français qui veulent que l’intérêt général prenne le dessus sur les privilèges.
La responsabilité qui est la sienne est grande. D’abord, réussir une alternance qui redonne confiance aux Français dans l’action politique et dans la morale publique. Ensuite, répondre aux inquiétudes légitimes, aux colères nombreuses que le scrutin a révélées : le chômage, la précarité, l’amputation du pouvoir d’achat, les inégalités qui se sont creusées, les rémunérations indécentes et l’insécurité qui frappe les catégories les plus exposées, et notamment les plus pauvres.
Enfin, sa dernière responsabilité, c’est de réorienter l’Europe sur le chemin de la croissance et de l’emploi.
Grâce au vote des Nordistes, le changement est désormais en marche, et rien ne l’arrêtera. Il dépend désormais du peuple français. Et le choix est simple : soit continuer une politique qui a échoué avec un candidat sortant qui a divisé, soit redresser la France dans la justice avec un nouveau président de la République qui rassemblera.
Le 6 mai, nous voulons une belle victoire, à la hauteur de la France, de son histoire et de son avenir. Et pendant tous ces jours qui nous séparent du second tour, nous allons, dans le Nord, continuer à rencontrer nos concitoyens, à les mobiliser et à leur dire la fierté qui est la nôtre de mener cette campagne pour que nous retrouvions, ensemble, la France que nous aimons !