Les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent aujourd'hui à Bruxelles pour un sommet qui sera décisif. Un défaut partiel sera ainsi envisagé pour permettre d'alléger le montant de la dette qui pèse sur la Grèce. Ce sommet sera très suivi par les marchés financiers et les acteurs du secteur bancaire.
Alors que d'autres pays européens que la Grèce consentent à des politiques d'austérité sans précédent et que certains Etats membres voient leurs performances macro-économiques et en particulier leur niveau de déficit public surveillés de prêt par les agences de notation, j'espère que ce sommet permettra de redonner de la crédibilité aux propositions économiques européennes pour sortir de la crise et de la récession.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont multiplié les rencontres pour s'atteler à sa résolution et esquisser une gouvernance économique européenne. Cependant, les voies empruntées, en marginalisant la Commission européenne et de nombreux partenaires au niveau du Conseil européen, ont contribué à diviser l'Europe entre les pays du Nord et du Sud, les membres et non-membres de la zone euro.
La méthode de gouvernance d'un directoire franco-allemand, favorisée par Nicolas Sarkozy, accentue de fait la cacophonie et ne peut offrir de solution à long terme. En cherchant à dialoguer uniquement avec Angela Merkel, qui certes détient une grande partie des solutions, le Président français semble chercher également à faire oublier la vulnérabilité de l'économie française.
Il faut donc rappeler que c'est M. Sarkozy qui a présidé à la dégradation des comptes publics par ses réformes et différents cadeaux fiscaux. La crédibilité des propositions mises en avant par la France peuvent être dès lors sérieusement mise en doute. Malgré ce contexte, l'austérité ne doit pas constituer l'horizon économique des pays européens. Cet élément échappe encore aux nombreuses propositions mises en avant par le Conseil.
Il est ainsi nécessaire d'envisager des politiques d'investissement à l'échelle européenne comme alternative au pacte d'austérité. La présidence polonaise, seul pays membre à connaître une situation économique de croissance, représente peut-être une opportunité. L'attachement du gouvernement de Donald Tusk au rôle joué par les fonds européens constitue le gage que cette politique ambitieuse sera défendue dans le cadre des négociations actuelles sur le budget européen 2014-2020 qui seront sérieusement compliquées par la crise actuelle.
Pour financer l'investissement, il est nécessaire d'avancer sur les propositions d'euro-obligations. Cette mesure a également pour avantage de mettre fin à la spéculation contre les dettes des différents Etats européennes. Ces euro-obligations se verraient ainsi garanties collectivement et permettraient de désarmer la finance. Si la proposition récente de la Commission européenne sur une directive pour une taxe sur les transactions financières (TFF) est la bienvenue, elle doit être plus ambitieuse. Et surtout, nous devons nous assurer que des Etats comme le Royaume-Uni ne font pas tomber ce projet de TFF sous le poids du lobby financier de la City.
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Rédigé par : ティンバーランド 登山 | jeudi 07 novembre 2013 à 07:50
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Rédigé par : tamatsuki | mardi 12 novembre 2013 à 14:03