Le Parlement européen se réunit le 22 et 23 juin en session plénière. A l'agenda, des votes importants sur la gouvernance économique, le droit des consommateurs, l'avenir de la politique de cohésion ou encore la nomination de Mario DRAGHI à la tête de la Banque Centrale Européenne.
Je vous propose de découvir les sujets de cette session plénière:
Les députés européens sont déterminés: les gouvernements de l'UE doivent se comporter de manière plus responsable en matière de déficit budgétaire et de dette. Le fait d'imposer une discipline budgétaire ne doit pas être laissé aux États membres et la Commission doit jouer un rôle plus important dans ce domaine. Vu la difficulté d'obtenir un accord avec le Conseil sur ce point, le PE votera les amendements sans clôturer la procédure pour laisser la porte ouverte à de nouveaux pourparlers.
Le droit, à l'échelle européenne, pour les consommateurs de changer d'avis dans les deux semaines pour les achats de biens à distance ainsi que des règles de tarification plus claires pour les ventes sur Internet, sont les principaux avantages des nouvelles règles sur la protection des consommateurs, selon un accord conclu entre le Parlement et le Conseil, en vue de mettre à jour la directive de l'UE sur les droits consommateurs.
Mario Draghi a été recommandé pour le poste de Président de la Banque centrale européenne par la commission des affaires économiques et monétaires du PE, le 15 juin, mais ce choix doit encore être confirmé par le Parlement dans son ensemble, lors d'un vote en plénière prévu le 23 juin. La candidature de M. Draghi figure également à l'ordre du jour du Conseil européen.
Les investissements clés doivent se poursuivre sans délai pour soutenir l'éducation et l'inclusion sociale, réduire la pauvreté et développer une société de la connaissance, selon un projet de résolution de la commission des budgets portant sur le projet de budget de la Commission pour 2012. La résolution, si elle rallie le soutien de l'ensemble du Parlement, constituera le mandat des députés lors de leur premier cycle de négociations budgétaires avec le Conseil et la Commission, le 11 juillet.
Une politique agricole de l'UE remaniée en vue d'assurer des approvisionnements alimentaires sûrs, une protection de l'environnement, de nouveaux emplois et des énergies renouvelables, tel est l'objectif revendiqué par un projet de résolution de la commission de l'agriculture qui demande également de maintenir les niveaux actuels de dépenses du budget de l'UE pour le secteur agricole.
S'assurer que la future politique de cohésion économique, sociale et territoriale de l'UE soit financée à hauteur des enjeux est le dénominateur commun de cinq rapports non législatifs de la commission du développement régional. Les débats du jeudi 23 juin porteront sur une simplification de l'accès aux aides, des contrôles plus efficaces, une meilleure coopération transfrontalière et un éventuel élargissement du cercle des régions bénéficiaires.
Les députés vont s'exprimer sur des sujets clés pour le Conseil européen des 23-24 juin lors d'un débat avec le Conseil et les représentants de la Commission, mercredi.
Il devrait être possible d'exporter des déchets nucléaires et radioactifs vers les pays situés en dehors de l'UE, à condition que ceux-ci puissent traiter les déchets en toute sécurité. Les pays de l'UE eux-mêmes doivent prendre des mesures pour améliorer la sécurité des travailleurs et encourager la recherche d'alternatives à l'enfouissement des déchets en profondeur dans le sol.
Un financement de l'UE, en vue d'aider les 2834 travailleurs licenciés d'Anvers, Termonde et Sint-Niklaas à trouver de nouveaux emplois, devrait être approuvé par le Parlement jeudi 23 juin. Les travailleurs qui recevront une aide pour la recherche d'emploi, la formation et le recyclage, ou pour devenir indépendant, ont été licenciés par General Motors Belgium et quatre de ses fournisseurs. Ils recevront une aide totalisant 9 593 931 euros.
Les députés envisagent un nouvel appel en faveur d'une politique climatique de l'UE plus ambitieuse avec une réduction de 30% de CO2 d'ici à 2020 au lieu de l'objectif actuel de 20%. Opérer une réduction de 25% seulement au sein de l'UE (au lieu d'investir dans les pays en développement) pourrait contribuer à moderniser et à stimuler l'économie de l'UE, selon le projet de résolution qui sera voté jeudi.
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