Le blog de Gilles Pargneaux

Prix du journalisme opus 2011

Le Prix du Parlement européen pour le journalisme sera attribué pour la quatrième fois en 2011.

Il récompense des journalistes qui apportent une contribution à des questions importantes au niveau européen ou à la promotion d'une meilleure compréhension des institutions ou des politiques de l'Union européenne.

Ce prix distingue quatre sections : presse écrite, radio, télévision et Internet. Le lauréat de chaque section reçoit 5 000 €.

Il peut s'agir d'articles ou de reportages. Les contributions doivent être publiées ou diffusées entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011 et être rédigées dans l'une des langues officielles de l'Union européenne.

Les auteurs peuvent être soit des personnes individuelles soit des équipes composées de cinq personnes maximum. La personne ou les membres de l'équipe doivent être ressortissants ou résidents d'un État membre de l'Union européenne et titulaires d'une carte de presse.

Les inscriptions sont acceptées du 15 janvier 2011 au 31 mars 2011 inclus.

Un jury sera constitué pour sélectionner les lauréats de chaque catégorie dans chaque Etat membre de l'UE, avec un jury d'ensemble, dirigé par un vice-président du Parlement européen qui désignera les quatre gagnants à l'échelle européenne. Le prix sera décerné en octobre 2011.

Accouchement à domicile en Hongrie: le sort d'Ágnes Geréb

Suite à un incident survenu en Hongrie lors d’un accouchement en dehors du cadre hospitalier, le docteur Ágnes Geréb a été arrêté et a été placée en détention. Cette affaire place de nouveau la question des accouchements à domicile au centre du débat public, d’autant plus que la loi hongroise reste floue à cet égard.

Le 5 octobre dernier, une femme enceinte, qui participait à une séance de préparation à l’accouchement au sein d’un centre dédié à l’accompagnement de la grossesse, a donné naissance à un bébé présentant des problèmes respiratoires et de circulation sanguine.

Le docteur Ágnes Geréb avait précédemment refusé d’assister l’accouchement à domicile de cette femme souffrant de problèmes de coagulation sanguine. Elle lui avait toutefois proposé de suivre les séances de préparation à l’accouchement et c’est au cours de l’une de ces séances que le travail de cette future mère a commencé. L’ambulance, appelée immédiatement, n’est arrivé que 40 minutes plus tard et le nouveau-né a dû être transféré en urgence dans un service pédiatrique de l’hôpital Semmelweis tandis que la mère était prise en charge par les services obstétriques de ce même hôpital.

Au même moment, la police procédait à l’arrestation d’Ágnes Geréb, placée en détention depuis lors et sujette, selon plusieurs observateurs, à des violences et des traitements dégradants de la part de ses gardiens.

C’est au sens large la question de l’accouchement à domicile et de la liberté des femmes de choisir le cadre dans lequel elles décident de donner la vie qui est sur le devant de la scène aujourd’hui en Hongrie. La loi hongroise est en effet paradoxale à cet égard puisque si elle accorde aux femmes la liberté de choisir où et avec qui elles souhaitent accoucher, elle interdit aux médecins, infirmières et sages-femmes de proposer leurs services dans le cadre d’accouchements pratiqués en dehors du milieu hospitalier. Les praticiens qui se risquent à assister ces naissances à domiciles risquent ainsi de perdre le droit d’exercer leur profession, et encourent, en cas de complications, des peines allant jusqu’à 8 ans de prison.

Après 10 semaines passées en détention préventive, Mme Geréb est actuellement en résidence surveillée.

En commission environnement, ce matin, j'ai attiré l'attention du Ministre hongrois de la Santé sur la situation d' Ágnes Geréb, soulignant qu'il était plus que regrettable que ces pratiques soient observées dans un Etat membre actuellement en charge de la Présidence de l'Union européenne.

Le Ministre hongrois a feint de ne pas être au courant de cette affaire.

Dans les prochaines semaines, je ne manquerai pas de vous tenir informés du sort de d' Ágnes Geréb.

2011 : Les Socialistes du Nord mobilisés pour gagner

- Communiqué de presse-

Entouré des parlementaires nordistes, Gilles PARGNEAUX,  tenait ce 24 janvier un point presse pour indiquer combien l’heure, en ce début d’année, est à la mobilisation des énergies.

Mobilisation pour le projet. Le 28 mai, à l’occasion d’une convention des conventions, qui clôturera une année de réflexion, le Parti socialiste présentera son projet présidentiel aux Français. La Fédération du Nord du PS prendra toute sa place dans ce travail. Plusieurs élus de la fédération réuniront des groupes de travail thématiques sur des sujets clés pour notre avenir collectif : Pierre de SAINTIGNON sur l’emploi, Yves DURAND sur l’éducation, Bernard ROMAN et Bernard DEROSIER sur les institutions, Patrick KANNER et Rémi PAUVROS sur la santé et les solidarités, René VANDIERENDONCK, Audrey LINKENHELD et Didier MANIER sur le logement,  Michel DELEBARRE et Dominique BAILLY sur l’aménagement du territoire, Michel-François DELANNOY et Roger VICOT sur la sécurité, Paul RAOULT et Alain CACHEUX sur le développement durable, notamment la gestion de l’eau, Dominique BAERT et Bernard HAESEBROECK sur la fiscalité, Gilles PARGNEAUX et Anne Wetzel sur la politique européenne.

Mobilisation pour réussir les primaires. Parce que l’élection présidentielle est une élection centrale dans nos institutions, les socialistes ont choisi d’ouvrir largement la désignation de leur candidate ou de leur candidat à tous les électeurs qui se sentent proches de leurs idées. Le candidat ou la candidate socialiste devra pouvoir rassembler largement dès le premier tour, pour être en mesure de gagner au second. En octobre, nous nous mobiliserons pour amener plusieurs millions de Français aux urnes. Dans le Nord, nous fixons l’objectif à 200 000 votants, qui seront autant de relais lors de la campagne de 2012. La mise en place d’un comité d’organisation et une première journée de formation de nos « mobilisateurs » de terrain ont donné le coup d’envoi du processus.

Mobilisation pour les scrutins de 2011. Le Parti socialiste est prêt pour la bataille des cantonales, aux côtés de ses partenaires, le Parti radical de gauche et le Mouvement républicain et citoyen pour garder à gauche ce bouclier social qu’est le Département du Nord.

Le Parti socialiste est également en ordre de marche pour les élections sénatoriales, qu’il abordera dans l’unité avec Europe Ecologie, le PRG et le MRC. Pour la première fois, nous pouvons espérer voir la haute assemblée basculer à gauche, à la faveur des résultats des dernières élections locales.

En ce début d’année 2011 et plus que jamais, oui, les socialistes du Nord sont mobilisés pour gagner!

Ce qu'il faut retenir de la session plénière de janvier

La première plénière de janvier a vu les Belges transmettre le témoin aux Hongrois à la présidence du Conseil de l'Union européenne. Par ailleurs, nous avons souhaité que tombent les frontières intra-européennes en matière de santé, que ce soit dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer ou pour les remboursements de soins effectués à l'étranger. Voici ce que vous devez retenir de la semaine !

Tunisie : la naissance d'une vraie démocratie ? Les dirigeants des principaux groupes politiques et les représentants de la Commission européenne ont exprimé leur soutien au peuple tunisien.

Un coup manqué. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, souhaite concentrer les efforts de sa présidence du Conseil de l'UE sur l'économie. Il l'a bien mentionné en plénière. De notre côté, nous avons principalement insisté sur une loi hongroise qui restreint la liberté des médias.

Non à l'homophobie. Un projet visant à pénaliser la « promotion publique des relations homosexuelles » en Lituanie a provoqué une levée de bouclier unanime dans l'hémicycle. Nous souhaitons que nos homologues lituaniens abandonnent le projet et que la Commission présente une stratégie de lutte contre l'homophobie.

Médecins et patients sans frontières. Les modalités de remboursement des soins de santé sont difficiles voire impossible quand on choisit de se faire soigner à l'étranger, une option choisie par les habitants des zones frontalières ou les malades souffrant de maladies rares. Désormais, cela devrait être plus facile : ils seront remboursés dans la mesure où le traitement et les coûts auraient normalement été couverts dans leur propre pays.

27, 28… 29 ? Il est presque acquis que la Croatie sera le 28ème Etat membre de l'Union, mais qui sera le 29ème ? Nous avons donné notre feu vert à un accord d'association avec la Serbie. Un pas en plus vers une adhésion, certes, mais il faut encore que l'Etat accepte de mieux coopérer avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.

Haïti, an zéro. La reconstruction a à peine commencé, un an après le séisme! Nous avons pointé du doigt la faiblesse de l'Etat haïtien et le risque qu'une crise politique s'ajoute à la crise humanitaire. Le premier tour des élections présidentielles a en effet été critiqué et le second tour a été reporté.

Un triste souvenir. Chaque année, 1,4 million d'Européens développent des maladies neurodégénératives comme Alzheimer et le chiffre devrait augmenter avec le vieillissement de la population. Nous avons demandé aux Etats de plus coopérer en matière de recherche, de soins et de prévention et aimeraient que soit mis sur pied une Année européenne de la santé mentale.

Une famille pour chacun. La famille est le lieu d'épanouissement des enfants. Pour éviter que trop d'enfants ne soient placés dans des orphelinats, nous souhaitons encourager les adoptions internationales à l'intérieur de l'UE.

Garder la flamme de l'espoir pour les chrétiens. Nous avons respecté une minute de silence en souvenir des chrétiens visés par des attaques au Moyen et  adopté une résolution condamnant fermement les attaques.

Combien les demandeurs d'asiles coûtent-ils aux Etats membres ? Les négociations sur un système commun d'asile en Europe achoppent sur la question du partage des coûts : les Etats comme Malte ou la Grèce supportent des coûts de procédure élevés mais tous les pays de l'Union en bénéficient. Faut-il que chacun participe à hauteur de ses moyens ? Nous en avons débattu avec la Commission et le Conseil.