En tant que membre de la commission transport et tourisme, j'ai adressé la question suivante à la Commission européenne.
Les Vingt-Sept restent divisés sur la nécessité des scanners corporels dans les aéroports européens après l'attentat manqué du 25 décembre à bord d'un vol Amsterdam-Detroit. Et ce même si Rome, Londres et Amsterdam ont exprimé leur intention d'utiliser cette technologie pour renforcer leur sécurité aéroportuaire. L'Espagne se montre sceptique sur leur utilité tandis que la France et l'Allemagne n'ont pas encore dit " oui" à cette technologie.
Jusqu'ici, l'Union européenne a laissé à ses Etats membres la décision d'installer ou non des scanners corporels. En 2008, l'UE avait suspendu l'élaboration d'un texte règlementant l'usage de ces appareils après que le Parlement européen eut demandé une étude approfondie de leur impact sur la santé et la vie privée. Depuis l'attentat manqué du 25 décembre, les réunions d'experts nationaux se multiplient pour évaluer la compatibilité des scanners avec la législation européenne.
La Commission peut-elle m'apporter des précisions sur l'état des négociations et le calendrier envisagé pour l'adoption d'une position commune sur cette question?
La Commission vient de m'adresser les éléments de réponse suivants :
La tentative d'attentat lors du vol NW 253 Amsterdam-Detroit le 25 décembre 2009 a confirmé que l'aviation civile reste la cible de la menace terroriste.
La législation de l'UE en matière de sûreté aérienne permet aux Etats membres l'introduction de nouvelles technologies de sûreté aérienne, comme les scanners corporels, soit par des expérimentations ou essais dans les aéroports, soit par l'application de mesures de sûreté aérienne plus strictes. Une approche coordonnée au niveau européen garantirait à la fois les plus hauts standards de sûreté, le bon fonctionnement du marché intérieur et un meilleur respect des droits de la personne.
A cet effet, la Commission a mené des consultations avec les Etats membres et les autres acteurs concernés pour examiner les questions liées aux libertés individuelles, à la dignité humaine et aux aspects "santé" des scanners corporels, comme demandé par la résolution du Parlement d'octobre 2008. La Commission informera le Parlement et le Conseil au mois d'avril 2010 des conclusions qui en ressortent.
Bonjour,
les terroristes sont déjà passés à l'étape suivante (attentat dans les Emirats avec des explosifs introduits dans l'anus et déclenchés à l'aide d'un GSM), tout cela n'est que du business et les Etats nous prennent pour des billes. Les Israéliens, qui ont les aéroports les plus sécurisés, n'utilisent pas les scanners corporels qu'ils savent inefficaces, mais ils ont développé le "profilage" ou l'étude comportementale, pour éviter le ridicule et que les prochaines formations de leurs agents aéroportuaires, soient l'analyse des résultats des coloscopies des voyageurs. Dominique COTTENET
Rédigé par : Dominique COTTENET | jeudi 11 mars 2010 à 09:57