Le 2 mars 2010, lors d'une conférence de presse, PoulNyrup Rasmussen, Président du PSE, a développé la proposition de mettre en place un mécanisme européen de stabilité financière.
Ce mécanisme doit permettre de répondre aux lacunes du Pacte de stabilité et de croissance qui ne dispose pas d'instruments de solidarité et en particulier pas de mécanisme de gestion de crise et ainsi d'éviter que le FMI soit le seul ressort des Etats membres de la zone euro en difficulté.
L'ambition du PSE n'est pas uniquement de répondre au problème grec, mais aussi et surtout de créer un mécanisme de renforcement de la zone euro garantissant une stabilité à long terme.
La réunion des Premiers Ministres et Vice Premiers Ministres du PSE du 10 février 2010, à laquelle Martine Aubry a participé, s'est conclue par une déclaration commune, stipulant la nécessité de répondre à la crise grecque par des mesures et instruments coordonnés propres à la zone euro.
Rasmussen a présenté à la presse le mécanisme de dernier ressort évoqué par la déclaration commune, mécanisme baptisé "mécanisme européen de stabilité financière".
Objectifs du mécanisme européen de stabilité financière :
- ne plus permettre aux marchés de spéculer sur la possibilité pour les Etats membres de la zone euro de faire défaut au paiement de leurs dettes ;
- protéger la zone euro contre les attaques spéculatives sur la dette souveraine des Etats et la monnaie unique ;
- permettre aux états membres de la zone euro d'emprunter à prix justes.
Détails du mécanisme européen de stabilité financière :
Mécanisme pris en charge par la Banque Européenne d'Investissement (BEI). Etablissement d'un fonds de soutien représentant l'intérêt général des Etats membres de la zone euro, via la BEI. ce fonds de soutien permettra à la BEI d'emprunter sur les marchés à des prix justes, en bénéficiant de la réputation de la BEI et de la garantie des Etats membres. Ces financements, placés sur le fonds, permettront d'offrir un financement juste aux Etats membres de la zone euro devant faire face à des pressions sépculatives. Les Etats membres de la zone euro en difficulté pourront ainsi bénéficier d'emprunts à des prix qui n'auront pas été artiffciellement gonflés par des attaques spéculatives.
Il appartiendra au de décider de l'activation de ce mécanisme.
Il est évident qu'une conditionnalité doit se mettre en place pour tout payus bénéficiant de ce mécanisme. Ces pays devront mettre en oeuvre un plan de consolidation fiscale compatible avec une relance économique durable.
Il reiendra au conseil ECOFIN d'évaluer la stratégie des Etats membres en questions, au regard des critères de déficit public, dette publique, priorités des dépenses et ressources publiques. Le PSE exige que l'examen du plan de consolidation fiscale prenne également en compte les critères de croissance, niveau d'emploi, et réduction des inégalités. Ce fonds monétaire doit donc absolument prendre en compte la dimension sociale.
Vue la situation dramatique en Grèce, le PSE demande que le Conseil ECOFIN du 16 mars prenne en considération ce plan.
Conseil ECOFIN du 16 mars : pour un mécanisme européen de stabilité financière - Le blog de Gilles Pargneaux uhirgyyqwfgiuseppe zanotti sneakers
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Rédigé par : giuseppe zanotti Sale Heels | samedi 23 novembre 2013 à 22:50