Un
projet de déclaration politique destiné à sortir les négociations climat de l’impasse
devait être soumis ce vendredi matin à une trentaine de chefs d’Etat et de
gouvernement, afin de dégager la voie à la conclusion d’un accord à 193 pays
sous l’égide des Nations unies.
Après
une réunion à huis clos dans la nuit, ceux-ci devaient se retrouver aujourd’hui
à 8 heures pour reprendre ce texte, rédigé dans la nuit par leurs conseillers,
avant de le soumettre l’après-midi aux quelque 130 dirigeants réunis en sommet
dans la capitale danoise pour conclure un accord contre le réchauffement de la
planète.
Ce
projet de texte devrait reprendre les éléments suivants :
-l'objectif
de ne pas dépasser une augmentation de la température moyenne mondiale de 2°C
avec les implications que cela suppose en matière de rejet de CO2.
-le
principe de financements innovants, pour aider les pays les plus vulnérables, à
long terme.
-le
principe de transparence, tant pour vérifier l'ambition écologique que les
engagements financiers. Un organisme chargé de veiller à cette transparence
pourrait constituer l'embryon d'Organisation mondiale de l'environnement chère
à la France.
-le
renvoi dans six mois à la discussion des textes plus détaillés, négociés depuis
deux ans, qui devront être transformés en traité.
Espérons
que ces dernières heures de négociation soient fructueuses !