Selon
un responsable américain cité par les agences de presse, le président américain
Barack Obama serait parvenu à un accord avec la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud. Cet
accord, "significatif", reste toutefois "insuffisant
pour combattre le réchauffement climatique", mais c'est "une
première étape importante", ajoute ce responsable américain.
L'accord
fixe comme objectif de contenir à 2 °C l'élévation des températures moyennes
d'ici à 2050. Il porte également sur des mécanismes de financement d'adaptation
au réchauffement climatique.
Un
certain consensus semble s'être fait jour sur une aide financière immédiate de
30 milliards de dollars sur trois ans (2010-2012) et jusqu'à 100 milliards de
dollars par an d'ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux
impacts du réchauffement.
Mais
les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour les pays
industrialisés à l’horizon 2020 ne seront décidés qu’en janvier, selon des
diplomates. Il est peu probable que la Chine, par exemple, ne rehausse pas ses ambitions pour ses propres réductions
d’émissions d’ici 2020 alors qu’elle refuse de le faire depuis des mois.
Ce
texte est donc un « accord à minima », une première étape pour tendre,
un jour, vers un accord juridiquement contraignant. L’ « optimisme mesuré » des
premiers jours laisse donc place à une
forte déception. D’autant que l’Union européenne a été la grande absente des
négociations finales qui ont uniquement réunies les Etats-Unis, la Chine,
l'Inde et l'Afrique du Sud.
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