La liste des candidats PS de la circonscription Nord-Ouest pour les élections européennes a recueilli 87% des voix des militants suite au vote de jeudi 21 novembre 2013. Nous étions invités à nous prononcer sur la liste des candidats désignés par le Conseil national pour mener la bataille des élections européennes.
Il est important que les militants socialistes se mobilisent. Le projet européen se trouve à la croisée des chemins. Le Parlement européen après les élections du 25 mai 2014 pourrait être pour une large part dominé par les nationalistes, les populistes et les anti-européens. Ce serait une grave régression et une menace de paralysie sans précédent.
Cette menace doit nous conduire à défendre notre engagement pour une autre Europe. Nous devons rappeler que les décisions prises par l’UE découlent de négociations entre institutions européennes et gouvernements nationaux. Ces élections devront premièrement porter sur le bilan politique d’une Union largement dominée par les conservateurs et les libéraux au cours de la législature 2009-2014. Ils ont été les principaux artisans des politiques d’austérité responsables d’une hausse du chômage dans de nombreux Etats membres. Cette élection du 25 mai 2014 sera donc l’occasion de départager des visions radicalement opposées de ce que doit être l’Europe à l’horizon 2020. En tant que socialiste, je défendrai une alternative progressiste au statu quo libéral et au repli sur soi nationaliste.
Il est important de se mobiliser pour cette échéance: le Front National ne doit pas arriver en tête ! Il faut rappeler les conséquences économiques désastreuses de la sortie de l’euro et le non-sens des propositions économiques de ce parti. Les mesures défendues par l'extrême-droite sont anti-emploi, anti-croissance, anti-entreprises et anti-pouvoir d’achat.
Comment répondre à des défis transnationaux comme la crise financière, la régulation des marchés ou le changement climatique si nous ne disposons pas de l’UE pour mutualiser nos moyens et faire front commun face à la Chine, aux USA ou au Brésil ? A toutes ces questions, l’extrême-droite propose les réponses du passé aux défis de l’avenir. Car unis dans la diversité européenne nous serons toujours plus forts que recroquevillés sur nos nationalismes étroits qui ont causé tant de conflits et qui ne sont plus à l’échelle d’un monde qui change.
L’Europe doit être à nos côtés pour faciliter notre réindustrialisation, aider nos territoires, protéger notre santé. Mais pour renouer avec le progrès économique et social, elle doit prendre une autre orientation politique. Elle doit abandonner l’austérité, être plus démocratique et plus active dans la lutte contre le chômage : c’est-à-dire être résolument de gauche.
C’est le message que je porterai à l’occasion des élections du 25 mai 2014 qui seront pour moi des élections de combat contre les idées véhiculées par l’extrême-droite et les politiques libérales défendues par la droite.
Ce combat, en tant que tête de liste pour la circonscription Nord-Ouest, je le mènerai avec détermination.