Je félicite Elisabeth Guigou ainsi que mes collègues de l'Assemblée Nationale pour avoir mené à son terme cette initiative courageuse et reconnu l'État de la Palestine. La reconnaissance par l'Assemblée nationale de l'État de la Palestine est une source d'espoir pour ceux qui veulent réellement faire aboutir la solution des deux États, et ainsi la paix, mais également pour ceux qui veulent voir l'Union européenne jouer un rôle diplomatique majeur, à la hauteur de son importance économique, dans la résolution de ce conflit.
A l'instar de la France, le Parlement européen doit désormais se saisir de cette opportunité et se positionner en faveur de la paix.
À mon initiative, les parlementaires européens ont déjà débattu le 27 novembre à Strasbourg de la reconnaissance par l'Union européenne de l'État de la Palestine. L'heure du vote approche désormais. En décembre, les députés européens se prononceront définitivement sur cette proposition de résolution. Le Parlement européen ne peut pas être aveugle face à la dynamique actuelle en Europe et à l'échec du processus de paix, nous devons voter à une large majorité la reconnaissance immédiate de l'État de la Palestine.
Les négociations de paix entre Israël et Palestiniens sont au point mort depuis plusieurs années, il faut sortir de l'inertie. Les initiatives qui vont dans le sens de l'État de la Palestine sont des initiatives de paix car elles veulent relancer le processus de négociations, lui donner un nouveau souffle en sortant de l'impasse dans laquelle il a été enfermé.
Il n'y a plus de temps pour le silence, l'Europe doit être à l'avant-garde sur la scène internationale. Contribuer à la paix et contribuer aussi à donner enfin une voix à l'Europe, voilà tout l'enjeu de la reconnaissance de l'État de la Palestine par le Parlement européen.
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