Comme chaque année, le comité d'orientation politique de l'IPEMED (Institut de Prospective Economique de la Méditerranée) s'est réuni à Paris.
Depuis cette année, je suis moi-même membre de ce comité d'orientation politique. En tant que parlementaire européen, je me suis profondément investi dans les relations euro-méditerranéenne, dans leur approfondissement et dans la réflexion sur leur avenir. C'est donc en toute logique que nous nous sommes rapprochés avec l'IPEMED.
L'IPEMED réunit des décideurs des mondes politiques et économiques. L'ambition de cet institut est de réfléchir au renforcement de la région euro-méditerranée à travers les relations économiques et professionnelles. Etaient ainsi présents hier Claude Bartolone, Président de l'Assemblée Nationale, André Azoulay, membre du cabinet royal marocain, Emma Bonino, ancienne ministre italienne, Georges Corm, ancien ministre du Liban, Elisabet Guigou, députée, Fatallah Ouallalou, ancien ministre marocain, Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée ou encore Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères.
Cette réunion est pour nous l'ocassion de faire le point sur les activités réalisées par l'IPEMED ainsi que d'élaborer nos prochaines pistes de réflexions. A l'issue de ce débat, nous avons conclu que la région euro-méditérranée a besoin d'un grand projet fédérateur, notamment autour de la politique énergétique. Le sud de la méditérranée dispose de ressources solaires, éoliennes et durables très nombreuses qu'il faut utiliser au mieux. A ce titre la centrale solaire de Ourzazate est un exemple à suivre. Les politiques du climat et de l'eau sont également très pertinentes pour fédérer nos efforts communs entre le Nord et le Sud de la Méditérranée.
C'est par des projets très concrets et très lisibles que la Méditerranée prendra réellement forme et je suis donc en total accord avec ces prochaines pistes de réflexions de l'IPEMED dans lesquelles je prendrais pleinement part.
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