Ce 31 mars 2014, le groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat a publié un nouveau rapport sur l'état du réchauffement climatique dans le monde.
Les conclusions sont alarmantes.
Même dans un scénario "bas", avec un réchauffement climatique contenu autour de 2 degrés, les risques pour la planète sont considérables. Le manque d'eau va rendre plus difficile l'agriculture et aggraver la sécurité alimentaire, la chaleur va favoriser la contamination des nappes phréatiques dans les pays du sud et donc augmenter les risques de maladies et les problèmes de nutrition, les conflits autour de l'eau auront de grandes chances d'émerger... bref l'ONU dresse un bilan encore plus préoccupant que dernièrement sur l'avenir de notre planète.
Des solutions existent. Si l'Europe ne représente qu'une petite part des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, elle peut convaincre ses partenaires de l'urgence de la situation et de la nécessité de s'imposer une discipline vertueuse à l'échelle mondiale.
Des objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre contraignants juridiquement sont nécessaires. Le protocol de Kyoto a échoué à établir cette contrainte, la conférence de Paris de 2015 sur le climat doit permettre la concrétisation de cette mesure.
En montrant l'exemple d'une société durable et avec un encadrement stricte des activités polluantes, l'Europe aura plus de poids pour convaincre ses partenaires lors de cette conférence sur le climat à Paris. C'est pour cela que les objectifs énergie-climat à l'horizon 2030 que l'Europe est en train de négocier sont si importants et qu'il convient de les conserver ambitieux.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.