Dans le cadre des élections européennes, j'ai fait la visite de l'Institut de Biologie Fondamentale et Appliquée de l'Université de Caen, ce jeudi 20 mars 2014. C'était pour moi l'opportunité d'échanger avec les enseignants et chercheurs sur leurs activités dans le domaine de la biologie financées notamment par les fonds et les programmes de recherche européens. L'Institut de Biologie Fondamentale et Appliquée a en effet bénéficié de plus de 3 millions d'euros pour ses activités.
En tant que rapporteur au Parlement européen sur la décision sur les menaces transfrontières graves pour la santé, j'ai été particulièrement intéressé par la visite de l'Unité de recherche consacrée aux risques microbiens, spécialisée dans l'épidémiologie virale. L'équipe dirigée par Astrid VABRET est ainsi l'une des principales structures françaises dédiées à la surveillance épidémiologique des infections virales des voies respiratoires comme le coronavirus. Cette équipe s'est ainsi particulièrement illustrée dans le suivi de l'épidémie de grippe H1N1.
J'ai travaillé deux ans sur ce passionnant dossier. Avec la décision adoptée le 3 juillet 2013 en session plénière du Parlement européen et entrée en vigueur le 6 novembre 2013 après la publication au journal officiel, nous sommes parvenus au niveau européen à une amélioration de la lutte contre les menaces sanitaires graves. Nous avons ainsi obtenu la possibilité de déclarer une "situation d'urgence sanitaire" européenne pour accélérer la mise à disposition des médicaments nécessaires à la lutte contre la crise et ce même avant l'OMS. Autre mesure phare: nous avons obtenu la création d'une base légale pour la coordination d'achat de vaccins et de médicaments en Europe.
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