J'ai visité aujourd'hui l'usine d'Alstom à Valenciennes spécialisée dans le matériel ferroviaire. Cela a été pour moi l'occasion d'insister sur le potentiel de développement économique que pouvaient représenter les réseaux transeuropéens de transports. Sur la période 2014-2020, l'Union européenne va investir 26 milliards d'euros dans le co-financement des projets de transports visant à construire les maillons transfrontaliers manquants, à résorber les goulets d'etranglement et à accroître l'intelligence du réseau. Ceci représentera une multiplication par trois de l'investissement dans les transports par rapport à la période précédente (2007-2013). Par ailleurs, 80% de ces financements dans les infrastructures de transports seront consacrés aux transports par le rail.
La région Nord-Pas de Calais est la première région ferroviaire française avec 10 000 emplois dans la filière ferroviaire, une Agence ferroviaire européenne qui y dispose d’un siège et des centres de conception et de production de constructeurs majeurs comme ALSTOM, ARBEL et BOMBARDIER. La politique d'investissement dans les infrastructures de transports par l'Union européenne représente donc un potentiel important pour le développement économique de la région et constitue une opportunité pour conforter sa place de premier pôle ferroviaire européen.
Dans la région, en plus d'entreprises ferroviaires de premier plan, nous disposons également du Pôle de compétitivité i-Trans qui réunit les principaux acteurs de l’industrie, de la recherche et de la formation dans le domaine du ferroviaire et des systèmes de transports terrestres innovants présents dans le Nord-Pas de Calais et en Picardie. I-Trans s’est également fixé pour objectif de devenir le premier pôle européen pour les systèmes de transport ferroviaire et guidés.
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