Le blog de Gilles Pargneaux

L'accord de libre échange avec les Etats Unis va-t-il permettre une arrivée massive du gaz de schiste en Europe?

Le gaz de schiste est une préoccupation européenne depuis plusieurs mois. A la lumière des positions de chaque États membres européens, chaque pays est libre d'exploiter ou non son sous-sol pour y chercher du gaz non liquéfié.

La Parlement européen a néanmoins tenté de rendre l'encadrement de l'exploitation de ce gaz très stricte. Grâce à un rapport que nous, les députés européens progressistes, avons considérablement renforcé, chaque projet relatif au gaz de schiste devra faire l'objet d'une étude très approfondie pour définir, en amont, les risques pour l'environnement de l'exploitation de cette ressource.

Malgré les préoccupations de nombreux États membres, la Commission européenne semble cependant faire tout ce qu'elle peut pour que ce gaz arrive en masse sur le continent européen. En effet, un chapitre des négociations d'un accord de libre-échange avec les États-Unis prévoit l'ouverture de leur marché du gaz de schiste. En clair, ce gaz pourra être importé en Europe alors qu'il existe d'importantes mesures restrictives aujourd'hui.

La Commission européenne souhaite ainsi imposer l'énergie du gaz de schiste à un bon nombre de pays qui se sont pourtant prononcés contre toutes exploitations de ce gaz.

Si ce n'étais pas assez, l'exécutif européen outrepasse clairement le mandat de négociation avec les États-Unis qui lui a été remis par le Conseil européen, soit l'ensemble des États membres de l'UE, États qui sont loin d'avoir tous le même avis sur le gaz de schiste!

Face à cette situation j'ai interpellé la Commission européenne via une question parlementaire pour obtenir son avis et ses justifications sur une telle situation.

Interdire ce gaz sur le sol de beaucoup d'État membre et permettre son importation massive représente une véritable source d'inquiétudes et de questionnement pour moi.

L'Europe peut aider à changer de vie!

"On n' a pas assez d'une vie pour tout apprendre. Alors je vais continuer à avancer"... c'est le très beau témoignage d'une hellemmoise qui a pu reprendre une formation d'aide-soignante à l'âge de 60 ans grâce à l'action du fonds social européen et du Centre Communal d'Action Social d'Hellemmes. Je vous invite à le retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous.

L'UE contribue ainsi à hauteur de 15 000 euros au financement du Plan Lillois pour l'Insertion et l'Emploi. A l'heure où l'euroscepticisme grandit, cette histoire permet de poser un autre regard, plus bienveillant, sur l'action de l'Union européenne...

"Mon histoire": Brigitte, Hellemmes, France.

Lancement de la coopérative d'idées et d'actions Renaissance

Ce dimanche 1er décembre, j'ai participé à l'Institut de Physique du Globe au lancement de la coopérative d'idées et d'actions "Renaissance", initiative portée par la Maire de Lille Martine AUBRY.

Après une tribune remarquée dans Le Monde sur le thème de la mobilisation des forces vives qu'elles soient intellectuelles ou entrepreneuriales, Martine AUBRY a voulu avec cette coopérative d'idées faire se rencontrer chercheurs, étudiants,  salariés , intellectuels et artistes pour faire émerger des projets nouveaux.

Cet espace d'échanges est nécessaire. Je le vois comme un lieu qui permettra de mettre en valeur les initiatives positives de la société. Que ce soit en matière d'urbanisme, d'économie numérique, de santé ou de création artistique, notre pays dispose de nombreux atouts.

Comme le fait si bien Martine AUBRY à Lille, la responsabilité des politiques est de mettre  en synergie les initiatives venues d'horizons multiples et leur permettre ainsi de contribuer au dynamisme de notre pays. L'édition 2015 de Lille 3000, consacrée au thème de la Renaissance sous toutes ses formes, sera l'occasion d'illustrer cette faculté que nous avons tous de susciter des mondes nouveaux.

 

Participation à la séance plénière d’un Comité de sécurité sanitaire renforcé

Jeudi 28 novembre, j’ai été invité à participer à l’assemblée plénière du Comité de sécurité sanitaire en ma qualité de rapporteur du Parlement européen sur les menaces transfrontières graves pour la santé publique.

La Commission européenne coordonne les mesures de sécurité sanitaire dans l'UE par l'intermédiaire de son Comité de sécurité sanitaire. Ce comité réunit des représentants de tous les pays de l'UE et porte sur trois grands domaines: la préparation générale, la grippe et les risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.

Au niveau européen, le comité est le principal mécanisme de coordination des efforts en matière de sécurité sanitaire. C'est un organe informel de coopération et de coordination, axé sur les menaces sanitaires imputables à des actes terroristes ou à la dispersion délibérée d'agents biologiques ou autres. Il vise également à élever le niveau de préparation aux menaces transfrontalières, notamment en cas de grippe pandémique.

 Entrée en vigueur le 6 novembre dernier, la décision sur les menaces transfrontières graves pour la santé publique renforce le rôle de comité de sécurité sanitaire pour permettre une meilleure coordination des mesures de lutte contre les crises.

Dans le cadre de cette décision, le Comité de sécurité sanitaire est chargé de :

- faciliter l’échange d’informations entre les États membres et la Commission européenne sur l’expérience acquise en ce qui concerne la mise en œuvre de la décision;

- assurer la coordination de la planification de la préparation et de la réaction des États membres;

- garantir la coordination de la communication relative aux risques et aux crises ainsi que des réactions des États membres face aux menaces transfrontières graves sur la santé.

Lors de cette séance plénière, j’ai pu discuter avec les membres du Comité de sécurité sanitaire des conséquences concrètes de cette décision sur leur travail. Ensemble, nous avons pu ainsi aborder les aspects pratiques de la mise en œuvre de cette nouvelle décision au cours des prochains mois.