J'ai bien pris acte de l’accord politique intervenu sur le cadre financier pluriannuel et voté en faveur de la résolution adoptée aujourd’hui par le Parlement européen. Parce que bloquer un accord sur le cadre financier reviendrait à enterrer l’aide aux plus démunis et l’initiative en faveur de la jeunesse, notre délégation socialiste a fait le choix de la responsabilité.
Entre le projet d’accord du 19 juin et celui du 27 juin, les résultats concrets obtenus par les socialistes européens sont nombreux :
- Flexibilité : l'accord du 19 juin ne permettait pas d'utiliser l'ensemble des montants sous le plafond global de 908 milliards. La nouvelle proposition assure une flexibilité totale jusqu'en 2018 et augmente largement les limites de marge de 2018 à 2020. La flexibilité doit permettre de mieux dépenser l’argent et de compenser la baisse du budget communautaire. Nous pourrons dépenser au final plus que dans la période précédente.
- Initiative pour l'emploi des jeunes : en concrétisant la « garantie jeunesse », c’est une longue bataille des socialistes européens qui vient de passer un premier cap. 300 000 jeunes en France vont en bénéficier, dans les régions où le chômage des jeunes actifs dépasse les 25 %. Chaque jeune, après 4 mois au chômage, se verra proposer soit un travail, soit un apprentissage, soit une formation. Ces 8, 5 milliards d’euros ne peuvent être débloqués sur les deux prochaines années qu’avec l’approbation du cadre financier pluriannuel.
- Aide aux plus démunis : après la disparition programmée du PEAD pour la fin de l’année 2013 par le Président de la République précédent, l’aide aux plus démunis ne peut exister qu’à la condition que l’Europe se dote d’un budget pour la période 2014-2020. C’est là encore une victoire des socialistes européens, en particulier soutenus par la France : nous avons obtenu un fonds obligatoire à hauteur de 2,5 milliards d’euros, et 1 milliard d'euros supplémentaire en participation volontaire.
- Budget 2013 : préalable aux négociations du budget 2014-2020, le budget 2013, qui souffrait d'un défaut de 11 milliards d'euros, sera abondé avant l’été à hauteur de 7,3 milliards d'euros. Cette décision sera entérinée dans une décision formelle le 9 juillet prochain. La Commission présentera à l'automne un projet de budget rectificatif, basé sur les dépenses réellement constatées, afin de combler le reste des sommes dues. C’est une des raisons pour lesquelles le Parlement européen n’approuve pas dès maintenant le cadre financier pluriannuel. Il s’agit de s’assurer que le Conseil va honorer cet engagement.
L'adoption formelle par un vote d'avis conforme sur les textes eux-mêmes est attendue pour le mois d’octobre, les rapports liés devant être approuvés conjoitemment.
Cet accord devient pour moi acceptable ; bien sûr, si les socialistes français étaient seuls à décider, il serait d’une autre nature, à commencer par les montants qui seraient bien plus élevés. Mais les résultats obtenus montrent quelles sont nos priorités, d’autant que ces résultats s’ajoutent aux garanties déjà obtenues pour les politiques qui intéressent la France, notamment : la PAC, les grands projets, la recherche et le soutien aux PME. Les socialistes continueront de se battre pour que les élections européennes et celles dans les Etats membres donnent un autre visage à l’Europe et pour réformer ce système à bout de souffle.
Entre le projet d’accord du 19 juin et celui du 27 juin, les résultats concrets obtenus par les socialistes européens sont nombreux :
- Flexibilité : l'accord du 19 juin ne permettait pas d'utiliser l'ensemble des montants sous le plafond global de 908 milliards. La nouvelle proposition assure une flexibilité totale jusqu'en 2018 et augmente largement les limites de marge de 2018 à 2020. La flexibilité doit permettre de mieux dépenser l’argent et de compenser la baisse du budget communautaire. Nous pourrons dépenser au final plus que dans la période précédente.
- Initiative pour l'emploi des jeunes : en concrétisant la « garantie jeunesse », c’est une longue bataille des socialistes européens qui vient de passer un premier cap. 300 000 jeunes en France vont en bénéficier, dans les régions où le chômage des jeunes actifs dépasse les 25 %. Chaque jeune, après 4 mois au chômage, se verra proposer soit un travail, soit un apprentissage, soit une formation. Ces 8, 5 milliards d’euros ne peuvent être débloqués sur les deux prochaines années qu’avec l’approbation du cadre financier pluriannuel.
- Aide aux plus démunis : après la disparition programmée du PEAD pour la fin de l’année 2013 par le Président de la République précédent, l’aide aux plus démunis ne peut exister qu’à la condition que l’Europe se dote d’un budget pour la période 2014-2020. C’est là encore une victoire des socialistes européens, en particulier soutenus par la France : nous avons obtenu un fonds obligatoire à hauteur de 2,5 milliards d’euros, et 1 milliard d'euros supplémentaire en participation volontaire.
- Budget 2013 : préalable aux négociations du budget 2014-2020, le budget 2013, qui souffrait d'un défaut de 11 milliards d'euros, sera abondé avant l’été à hauteur de 7,3 milliards d'euros. Cette décision sera entérinée dans une décision formelle le 9 juillet prochain. La Commission présentera à l'automne un projet de budget rectificatif, basé sur les dépenses réellement constatées, afin de combler le reste des sommes dues. C’est une des raisons pour lesquelles le Parlement européen n’approuve pas dès maintenant le cadre financier pluriannuel. Il s’agit de s’assurer que le Conseil va honorer cet engagement.
L'adoption formelle par un vote d'avis conforme sur les textes eux-mêmes est attendue pour le mois d’octobre, les rapports liés devant être approuvés conjoitemment.
Cet accord devient pour moi acceptable ; bien sûr, si les socialistes français étaient seuls à décider, il serait d’une autre nature, à commencer par les montants qui seraient bien plus élevés. Mais les résultats obtenus montrent quelles sont nos priorités, d’autant que ces résultats s’ajoutent aux garanties déjà obtenues pour les politiques qui intéressent la France, notamment : la PAC, les grands projets, la recherche et le soutien aux PME. Les socialistes continueront de se battre pour que les élections européennes et celles dans les Etats membres donnent un autre visage à l’Europe et pour réformer ce système à bout de souffle.
einem gesunden K wohnt ein gesunder Geist! Dieser Leitsatz von Anima Sana in Corpore Sano, steckt in jedem Modell dieser japanischen Kultmarke.
Rédigé par : acsics | mardi 03 décembre 2013 à 06:45