La gare de Lille-Europe occupe un positionnement stratégique entre Londres, Bruxelles et Paris, au coeur de l'eurométropole Lille-Kotrijk-Tournai. La décision par la compagnie eurostar de ne plus prendre de voyageurs en provenance de Bruxelles dans le train allant à Londres et s'arrêtant à Lille a de fait réduit le nombre de dessertes à grande vitesse permettant de relier la capitale belge et la capitale des Flandres.
Au sein de l'eurométropole, nous avons décidé de nous mobiliser pour alerter les décideurs politiques.
La suppression de la desserte de la gare de Lille-Europe pour certains trains et la limitation de la vente de billets entre Bruxelles et Lille ont pour origine la volonté des autorités britanniques de renforcer les contrôles passagers à Saint-Pancras pour les trains en provenance de Bruxelles, afin d'éviter les entrées illégales sur leur territoire de passagers qui auraient déclaré descendre à Lille, échappant ainsi aux contrôles de sortie de l'espace Schengen, tout en continuant leur trajet vers le Royaume-Uni. Sur le fondement du nombre de passagers entre Bruxelles et les gares intermédiaires, ainsi que des délais induits par les controles à Saint-Pancras pour l'ensemble des passagers, Eurostar a pris la décision de réviser son offre commerciale et les horaires des trains faisant arrêt entre Bruxelles et Londres.
Après avoir écrit au Ministre délégué aux affaires européennes, Bernard CAZENEUVE, celui-ci a indiqué qu'un groupe de travail interministériel tripartite associant des experts des administrations française, belge et brittanique cherchait à trouver des solutions à ce problème, en lien étroit avec Eurostar. J'espère que nous parviendrons à trouver une solution dans le cadre de cet espace de négociation dans la mesure où les enjeux de mobilité sont essentiel au développement de l'eurométropole. Nous vons tiendrons bien sûr informés des résultats de ces négociations.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.