Le 8 septembre dernier, la Commission Européenne a adopté une recommandation visant à généraliser le système eCall à bord des véhicules de tourisme à l’horizon 2015. Passé cette date, le système devrait ensuite être rendu obligatoire par les instances de l’UE.
Basé sur les nouvelles technologies de géolocalisation, eCall est un système d’appel d’urgence qui, relié aux airbags des véhicules équipés, prévient automatiquement les services de secours en cas d’accident grave, en composant le 112, numéro d’urgence Européen. Egalement activable manuellement, par simple pression sur un bouton, eCall fournit alors au centre de réception des appels d’urgence le plus approprié un certain nombre d’informations relatives au véhicule accidenté, ainsi que ses coordonnées de localisation et sa direction.
Très concrètement, ce système d’appel d’urgence permettrait de réduire considérablement le délai d’arrivée des services de secours sur les lieux d’un accident : de 50 % dans les zones rurales, et de 40 % dans les zones urbaines. Une réduction des délais qui permettrait de sauver 2500 vies, chaque année, dans l’Union Européenne, et de diminuer sensiblement la gravité des blessures des personnes accidentées dans 15 % des accidents. Le dispositif permettra également de réduire les embouteillages occasionnés par les accidents routiers.
Sur le fond, tous les Etats membres sont très favorables au déploiement d'un tel appareil - 22 ont même approuvé sans conditions l'arrivée de l'ecall à l'intérieur de leurs frontières.
Certains pays y mettent quelques bémols. Notamment la France - où l'Ecall profite déjà à près de 800 000 personnes grâce à son intégration sur certains modèles PSA, BMW ou encore Volvo - qui craint que ses services de secours d'urgence ne soient débordés par trop d'appels ne présentant justement aucune urgence.
Les responsables du service ecall pour les constructeurs concernés confirment que des milliers d'appels à l'ecall ont été passés pour... une roue crevée, une demande d'itinéraire, d'un restaurant... Ce sont ainsi en France pas moins de 80% des recours à l'Ecall qui n'auraient aucune justification réelle.
Autrement dit, la France demande à Bruxelles la possibilité de passer par des sociétés privées qui filtreraient les appels passés au 112, afin de ne transmettre ensuite que les véritables urgences aux services compétents. Perdre ainsi 20 secondes au départ pour gagner de précieuses minutes ensuite, le postulat est loin d'être stupide.
La commission transports et tourisme a adopté un rapport sur ce système le 19 juin dernier.
j'apprécie beaucoup la façon dont vous parlez sur le thème, puis-je vous suivre via twitter ? :-)
Rédigé par : acheter 1 ethylotest | mardi 26 juin 2012 à 17:31
Les artisans des services de dépannage et réparation sont intervenus auprès des instances européennes pour attirer l'attention sur les risques que présente le "filtrage" mis en oeuvre par les sociétés privées. La nouvelle technologie "ecall" au service de l'intérêt général, que les artisans soutiennent, servirait à "orienter" les automobilistes vers l'atelier des constructeurs automobiles ou bien de ceux retenus par les compagnies d'assurance pour l'assistance sur route. Que deviennent le libre choix de l'usager et la liberté des artisans de l'automobile d'exercer leur activité par un service de qualité et les emplois durables qu'ils offrent? La Fédération Nationale de l'Artisanat Automobile (F.N.AA) et l'Association européenne des services et de la réparation automobile(AESRA) souhaiteraient vous rencontrer à ce sujet le mardi 18 septembre à Bruxelles lors des entretiens qu'ils ont organisés à cet effet.
Rédigé par : Automotiveasra | mardi 03 juillet 2012 à 18:21
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Rédigé par : lakers vs trail blazers 2012 live | mardi 12 novembre 2013 à 13:31