Après un premier tour réussi et un résultat de François Hollande qui permet tous les espoirs, rien n’est pourtant joué. Le combat continue. Il gagne même en brutalité.
Dos au mur, mais libéré de la présence des 8 candidats éliminés au premier tour, le Président sortant joue son va-tout et engage une seconde partie de campagne très dure, empruntant sans scrupule les ficelles les plus éculées de l’extrême-droite. La droite craint la défaite et va se mobiliser en nombre le 6 mai.
Prenant exemple sur la dignité et la pugnacité de François Hollande dans cette dernière ligne droite, nous devons redoubler d’efforts pour convaincre, rassembler, aller chercher celles et ceux qui n’ont pas voté ou qui ont égaré leur vote aux extrêmes au premier tour.
Car oui, bien entendu, nous devons parler à tous les électeurs, quel que soit leur vote du 22 avril ! Y compris à ceux qui ont fait le choix désolant du FN, pour un bon nombre d’entre eux d’ailleurs pour la première fois !
Mais dans ce travail, une chose fondamentale nous différencie de l’UMP. Nous n’avons pas changé de langage, nous n’avons pas franchi de ligne rouge. C’est sur le projet de François Hollande, sur ses propositions, sur une vision clairement de gauche que nous irons chercher tous les électeurs pour gagner cette élection. C’est notre honneur, c’est notre force.
Unis, déterminés, soyons sur les marchés, devant les gares ou les usines, au porte-à-porte, sur Internet jusqu’à vendredi soir, fin de la campagne officielle.
Avec un seul message : rien n’est joué, rien n’est gagné. Chaque voix va compter pour la victoire finale. Aucune ne doit manquer.
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