La droite, un temps, a voulu faire croire que François HOLLANDE était isolé dans le combat qu’il mène pour poser les bases d’une Europe plus juste, d’une Europe de croissance, d’innovation, d’emploi, contre l’Europe punition, l’Europe de la récession et de la division nord-sud que nous propose aujourd’hui Mme MERKEL, avec le soutien de la France.
On l’a vu ce samedi au Cirque d’hiver : une Europe de gauche attendait ce signal pour réaffirmer son ambition d’une intégration économique plus grande, au service des populations, au service de la justice sociale, au service de la solidarité.
La majorité ne doit pas changer seulement en France. Eu Europe aussi, la droite a montré les limites de sa gestion, incapable de proposer un nouveau projet à notre union, de sortir le continent de la crise, de contrôler la finance pour la remettre aux services des Hommes. La conscience de cet échec pousse les conservateurs à resserrer les rangs autour du candidat de l’UMP, en tentant de faire croire que la politique mortifère qu’ils portent tous ensemble serait la seule possible.
A nous de faire du 6 mai le prémisse d’un second changement, d’ouvrir la voie à tous nos alliés socio-démocrates. Pour l’Europe aussi, le changement, c’est maintenant.
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