Lors de la réunion des leaders européens socialistes, le 17 mars dernier, les fondations liées aux partis de gauche ont fait un ensemble de propositions pour relancer le projet européen autour des principes de croissance, de solidarité et de démocratie.
Je vous invite à retrouver ces propositions ci-dessous.
Croissance, solidarité, démocratie : un autre chemin pour l’Europe
En septembre 2011, les sociaux-démocrates danois sont revenus au gouvernement. En novembre 2011, le gouvernement conservateur italien a démissionné. En décembre 2011, un premier ministre socialiste a été désigné en Belgique. En 2012 et 2013 les élections en France, en Italie et en Allemagne peuvent se révéler décisives pour ouvrir un autre chemin pour l’Europe soutenu par une vaste alliance de l’ensemble des forces socialistes, progressistes et démocrates.
L’Europe est notre patrimoine commun. Notre devoir est de poursuivre la construction d’une Europe plus unie et plus démocratique.
C’est l’objectif que se fixent les fondations progressistes aux niveaux national et européen.
De nouvelles ressources doivent être créées.
La proposition, défendue de longue date par les progressistes européens et présentée récemment par le Groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, visant à créer une taxe sur les transactions financières, devrait être adoptée par le Conseil sans délai. Cela permettra un renchérissement du coût des opérations spéculatives, de rééquilibrer la taxation du capital et du travail et de lutter contre l’injustice fiscale. Cela renforcera les ressources de l'Union européenne. Cela participera au financement des investissements de grands projets européens, contribuera à la croissance durable, à la création d’emploi, à l’aide aux pays en développement et à l’adaptation au réchauffement climatique.
Cette taxe assurera que ceux qui sont responsables de la crise financière soient ceux qui contribuent à la relance de l’économie.
D’autres ressources pourraient être levées pour financer de projets d’investissement communs, en mettant en place les « project bonds ».
L'Union européenne devrait prendre des initiatives concernant ses rapports avec les « paradis fiscaux » afin de lutter contre l’évasion fiscale et contribuer notamment à assainir les finances publiques.
Néanmoins, la relance de la croissance requiert avant tout une hausse de la demande et l’achèvement de la construction du marché intérieur. Il convient d'affronter sérieusement les 3
profonds déséquilibres macroéconomiques et sociaux qui sont largement la source de la crise dans la zone euro. Améliorer la compétitivité des pays en situation de déficit commercial devraitêtre accompagné par des efforts réciproques dans les pays connaissant un excédent en stimulant leur demande intérieure. Cela participerait à renverser la tendance de ces dernières décennies à la distribution inégale de la richesse. Il conviendrait par ailleurs de distinguer les dépenses d’investissement des dépenses de fonctionnement.
La solidarité doit être placée au coeur des politiques européennes. C’est ainsi que la stabilité de notre monnaie sera garantie.
Nous proposons d’envisager le renforcement d’une responsabilité européenne commune pour une partie de la dette souveraine. De telles euro-obligations contribueraient à un nouveau fonds pour la résorption de la dette et permettraient un rééquilibrage des finances publiques.
L’échec des gouvernements conservateurs en Europe dans leurs tentatives de répondre à la crise dans la zone euro a conduit la Banque centrale européenne à jouer un rôle actif sur les marchés financiers afin de prévenir une aggravation de la crise, de donner la possibilité aux Etats membres de se refinancer et d’insuffler de la confiance aux marchés financiers. Si ce manque de leadership politique persistait, la Banque centrale européenne se verrait finalement obligée de jouer un rôle encore plus substantiel pour combattre la crise financière.
Ce sont ces nécessités qui devraient être prises en compte dans l’indispensable rééquilibrage des politiques européennes afin de compléter le traité budgétaire par des mesures orientées vers la croissance, l’emploi et la solidarité.
Cela ne peut être envisagé sans une véritable régulation financière, remettant les marchés financiers au service de l’économie réelle et rétablissant le lien nécessaire entre la finance et l’économie. Dans ce cadre, une réforme des agences de notation qui mette fin à l'actuelle situation d'oligopole semble nécessaire, en particulier pour ce qui est de l'évaluation des dettes souveraines.
Tout cela supposerait le renforcement d’une véritable démocratie à l’échelle européenne.
L'Union européenne devrait renforcer ses compétences et se doter d'une véritable gouvernance. Les citoyens européens devraient être mis en mesure de décider clairement des orientations de la politique de l'Union. La méthode intergouvernementale pratiquée par les gouvernements conservateurs n’y contribue pas. Il conviendrait par ailleurs d’étendre la codécision aux choix fondamentaux de politique économique et sociale.
Cela implique une démocratie européenne basée sur la méthode communautaire, un plus grand rôle donné au Parlement européen et aux Parlements nationaux, fondée sur la subsidiarité et la participation des citoyens, et accompagnée d’un renforcement de l’influence de véritables partis politiques européens. A cette fin, les partis progressistes européens devraient proposer un candidat commun à la présidence de la Commission européenne.
Exact acquaintance foresees the needs of more as opposed to promulgate you'll find it's have possession of.
Tee Shirt Supreme Pas Cher http://www.marqeqeque.fr/tee-shirt-homme-col-rond-tee-shirt-supreme-c-1063_1095_1104.html
Rédigé par : Tee Shirt Supreme Pas Cher | lundi 09 septembre 2013 à 03:06
Croissance, solidarité, démocratie: un autre chemin pour l'Europe - Le blog de Gilles Pargneaux admwrkqparajumpers
giuseppe zanotti http://www.vinimar.it/GZ/index.asp
Rédigé par : giuseppe zanotti | samedi 23 novembre 2013 à 18:20