Les usagers des ferries et les amateurs de croisières seront à l'avenir mieux indemnisés en cas de retard ou d'annulation de leur voyage.
Le Parlement européen a donné son feu vert, aujourd'hui à Strasbourg, à deux législations européennes qui étendent les droits, qui existent déjà pour les usagers du train et de l'avion, à ceux qui recourent au transport par voie maritime ou par la route.
En tant que membre de la commission transport et tourisme, je salue le vote intervenu aujourd’hui sur le rapport d’Inés Ayala Sender traitant des droits des passagers dans le transport maritime.
Les passagers de bus, d'autocar et de bateaux doivent pouvoir bénéficier de droits semblables à ceux déjà octroyés par la législation européenne aux passagers aériens. En cas de retard ou d'annulation, il doit y avoir indemnisation à la hauteur du préjudice subit par les passagers.
Avec les membres du groupe S&D, nous avons également obtenu un renforcement des droits des passagers handicapés ou à mobilité réduite. Nous avons souhaité inscrire dans la législation le principe selon lequel un handicap ne pouvait constituer un motif de refus d'embarquement. Dorénavant, une personne à mobilité réduite ne pourra plus se voir refuser l'embarquement à bord d'un bateau.
Autre avancée, tout aussi importante : une assistance gratuite devra être apportée aux personnes handicapées dans les ports. A cet effet, une formation spécifique sera dispensée au personnel des compagnies de transport.
Le bénéfice de ces mesures devrait intervenir d'ici deux ans pour les usagers du transport maritime. En revanche, ceux qui utilisent le bus ou le car devront encore patienter un peu. Un conflit oppose le Parlement européen au Conseil des ministres qui décident conjointement.
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