En tant que rapporteur socialiste, je tiens à saluer l'adoption à l'unanimité du rapport relatif à la communication de la Commission européenne sur la création d'un partenariat européen pour lutter contre le cancer.
Adopté aujourd'hui en commission environnement, ce rapport a fait l'objet d'un examen approfondi de ma part. En déposant une série d'amendements au projet de texte, j'ai souhaité préciser davantage l'action de ce partenariat.
L'importance de la prévention et d'un dépistage précoce, l'élaboration d'un nouveau modèle de prévention du cancer et surtout la réduction des disparités frappantes et inacceptables existant entre les Etats membres en matière de dépistage et de suivi de la maladie sont les objectifs du Partenariat européen envisagé par la Commission européenne pour lutter efficacement contre le cancer.
Je partage, bien sûr, les inquiétudes et les préoccupations exprimées au sein de la Communication de la Commission européenne et du projet de rapport suivant.
Pour ma part, j'ai veillé, entre autre, à mettre l'accent sur les questions suivantes:
- l'augmentation des décès annuels liés au cancer provoqués par une exposition à des agents cancérigènes sur le lieu de travail;
- l’importance d’un meilleur accès à l’information sur les médicaments pour les patients atteints du cancer;
- la mise en œuvre du règlement REACH et la mise à jour régulière des substances très préoccupantes qui reprend des substances cancérigènes;
- le soutien aux initiatives visant à empêcher les importations de marchandises contenant des substances chimiques cancérigènes et à renforcer le contrôle de la présence de substances chimiques au sein de l’Union européenne;
- l'élaboration d'orientations pour une définition commune du handicap pouvant inclure les personnes souffrant de maladies chroniques ou de cancer;
La reprise de ces amendements nous permet d'accorder une attention particulière à ces questions cruciales, qui n'étaient pas correctement soulevées dans le cadre de ce rapport.
Le travail ne se termine pas là. Ce rapport sera soumis au vote final lors de la session plénière de Mai 2010. Dans cette perspective, je proposerai de nouveaux amendements visant à réduire les disparités existant en matière de dépistage et de traitement des cancers féminins entre les minorités.
En Europe, une personne sur trois développe un cancer au cours de sa vie: ce diagnostic est posé, chaque année, chez 3,2 millions de personnes. Grâce à ce partenariat, nous tenterons de réduire de 15% le nombre de décès par cancer au cours des dix prochaines années.