Mercredi soir, à l'invitation de l'Agora, association d'étudiants de l'EDHEC, je participais à une rencontre-débat sur l'Europe. Devant l'amphithéâtre de l'EDHEC Business School, aux côtés de deux autres députés européens Corinne Lepage du mouvement Cap 21 et Pascal Canfin d'Europe Ecologie et d'un député UMP de la Drôme Hervé Mariton, de nombreux sujets ont été portés à la question : le traité de Lisbonne, la crise en Grèce, la conférence de Copenhague, les flux migratoires, l'Europe économique... Deux heures durant, tous ces thèmes et bien d'autres encore ont été abordés, parfois avec la difficulté de faire court alors même que certaines questions auraient mérité un développement particulier.
Je reste toujours convaincu que cet exercice de pédagogie, mais également, de partage de points de vue et de positions, politiques et économiques, est nécessaire pour rendre le fait européen plus proche des citoyens. L'Europe et notre travail de parlementaires européens sont encore trop méconnus du grand public. Un micro-trottoir diffusé en ouverture de la rencontre est d'ailleurs venu le rappeler, même si, tous ceux présents ce soir-là, étudiants et invités, en avaient déjà fait l'amer constat. Ce n'est pas la volonté de chacun d'entre-nous, bien au contraire.
Une réflexion doit être menée pour comprendre le désintérêt et même la méconnaissance de l'Europe et son action en direction des eurocitoyens. Les premières pistes de cette réflexion devraient nous mener sans trop de difficultés aux médias qui, sur cette question, doivent prendre la part de responsabilité qui leur revient. Ils sont un moyen majeur de diffusion de notre action. Sans eux, il est clair que notre mission ne peut être que moins largement connue. La connaissance de notre action est la condition sine qua non de l'évaluation, de la critique et de l'appréciation du rôle majeur qu'occupe L'Europe dans nos vies.
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