Le changement climatique est une réalité : à Copenhague, l’Europe doit être ambitieuse et exemplaire !

Par la voix de Gilles Pargneaux, représentant de la délégation socialiste française au sein de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, les socialistes européens ont plaidé en faveur « d’un résultat fort lors du sommet de Copenhague sur le changement climatique« . Face à une droite qui minimise l’ampleur des bouleversements en cours, Gilles Pargneaux a rappelé « l’existence de plusieurs centaines de millions de sinistrés climatiques. Dans un tel contexte, les contradictions entre le PPE au Parlement européen – dont sa composante UMP – et les gouvernements de droite sont insupportables« , ajoute l’eurodéputé. « Que de comportements contradictoires entre le gouvernement français et le Président de la République qui annoncent des propositions qui permettront un accord contraignant et protecteur et la droite européenne ainsi que les représentants UMP au sein de celle-ci qui proposent que Copenhague se limite à un catalogue de bonnes intentions, avec comme prétexte de ne pas faire de tort aux industriels, quand nous savons que la refonte verte de notre système de production est une véritable opportunité pour notre industrie !  »

 

Pour l’eurodéputé socialiste, « une action globale est absolument nécessaire face à un tel défi, et l’Europe se doit de montrer l’exemple. A Copenhague, nous devons parvenir à un accord contraignant, avec une réduction des émissions de 30 % d’ici 2020, et 80 % d’ici 2050, et mettre en place une taxe carbone universelle« .

 

Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française, rappelle que « sur le changement climatique, nous devons parvenir à un accord gagnant-gagnant entre les pays développés et les pays en développement : l’équité et la justice doivent présider à l’accord. Tel est le sens de l’essentiel de nos amendements à la résolution votée demain. L’opposition de la droite à nos propositions de financement de cette politique – comme la taxation des transactions financières internationales – montre que son discours n’est qu’une façade« .