J'ai participé, ces 14 et 15 octobre, au Séminaire de rentrée de la Délégation socialiste française au Parlement européen. Ce dernier était essentiellement consacré à la fiscalité européenne.
Le Président du Parti socialiste européen (PSE), Poul Nyrup Rasmussen, était l'invité d'honneur de l'inauguration du séminaire lors du dîner organisé le mercredi soir. A cette occasion, je lui ai proposé de multiplier les réunions entre les parlementaires nationaux et européens, pour favoriser une cohésion plus forte des socialistes en Europe. Ces rassemblements pourraient, par exemple, être organisés de manière semestrielle.
Une réunion sur la thématique de la sortie de crise pourrait être envisagée à la suite du Congrès du PSE qui se tiendra les 7 et 8 décembre prochains à Prague.
En d'autres termes, le mot d'ordre reste: il faut plus de PSE!
La seconde journée du séminaire nous a permis d'aborder, plus particulièrement, la question de la fiscalité européenne. D'autres sujets, tels que l'instauration d'une taxation sur les transactions financières ou d'un impôt européen, la mise en place d'une stratégie commune de croissance et la lutte contre les paradis fiscaux au sein de l'Union Européenne, ont également été évoqués.
Lors de mon intervention, j'ai marqué l'importance de l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Union Européenne, idée que je défendrai à la Conférence annuelle des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra en décembre prochain à Copenhague .
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